Près de cinq ans qu'ils n'étaient pas revenus en France ! Ce weekend, les Australiens du groupe AC/DC ont mis le feu au Stade de France à l'occasion du passage de leur Rock Or Bust World Tour. europe2.fr y était. On vous raconte.
Ils se seront faits attendre ! Cinq ans après leur dernier concert explosif à Paris, AC/DC réinvestit le Stade de France et y invite plus de 80.000 fans qui ont répondu à l’appel des rockeurs sexagénaires. À la tombée de la nuit, la scène formée d’un arc cornu et de cinq écrans géants prépare l’entrée du groupe avec un clip figurant une météorite fondant sur la Terre avant d’y exploser et de découvrir les quatre lettres A C D C que le public scandait quelques minutes auparavant comme pour invoquer les cinq diables du groupe. Venus entre amis, parfois même en famille, les fans français d’AC/DC se sont rassemblés comme un seul homme pour profiter du Rock Or Bust World Tour qui accompagne le dernier album du groupe sorti en décembre dernier. C’est d’ailleurs avec la chanson titre de leur seizième disque qui débute la soirée au Stade de France. Il est 21 heures, le public est déjà en transe et AC/DC ne relâchera pas la pression durant les deux heures de show.
Coiffés de cornes rouges, véritable signature du groupe, les fans se transforment immédiatement en diablotins sautillant au rythme de la batterie de Chris Slade, qui a réintégré le groupe après le départ forcé de Phil Rudd suite à ses ennuis judiciaires. Mais ici, pas le temps de s’appesantir sur les absents, le show must go on et le show, Brian Johnson et Angus Young savent le faire ! D’autant plus qu’ils arrivent en terrain conquis et enchaînent tous leurs tubes. De « Shoot To Thrill » à « Dirty Deeds Done Cheap » en passant par « High Voltage ». La nuit plonge peu à peu le Stade de France dans le noir, mais les cornes clignotantes du public baigne la pelouse et les gradins dans un océan de rouge. Pas de doute, la magie AC/DC opère ! La setlist, hommage aux quarante ans de carrière du groupe, retrace les heures de gloire d’AC/DC.
Tous leurs plus grands tubes y passent : « Back In Black », « Rock N Roll Train », « TNT » mais aussi l’incontournable « Thunderstruck » qui ne manqueront pas de faire sursauter le Stade de France dans son entier. L’imagerie du groupe est bien sûr respecter et l’on retrouvera la cloche de « Hells Bells » ainsi que l’énorme poupée gonflable de « Whole Lotta Rosie ». Angus Young nous a offert un véritable festival de solo. On se souviendra notamment des dix bonnes minutes de solo qui viennent conclure le concert avant l’encore. Toujours aussi joueur malgré ses 60 ans, le guitariste fait du public ce qu’il veut, tendant l’oreille, levant le doigt en l’air. S’il a du mal à se rouler par terre comme il le faisait dans sa jeunesse, Young n’a rien perdu de sa superbe. Vient enfin de grand final, composé d’une impeccable « Highway To Hell » reprise par 80.000 fans qui n’attendaient que ça puis c’est « For Those About To Rock » qui conclut un set époustouflant avec des coups de canon comme c’est devenu la marque de fabrique d’AC/DC. Le groupe a pris son temps avant de revenir en France mais on n’oubliera pas de si tôt ce passage au Stade de France ! AC/DC se produira une nouvelle fois à Paris le 26 mai avant de repartir en tournée aux quatre coins de l’Europe.