Écrit par - Publié le 12 Fév 2016 à 10:26

Après sa collaboration avec Booba, Christine and The Queens a essuyé de nombreuses critiques. Elle répond à ses assauts verbaux de la meilleure des manières.

Quand Christine and The Queens a dévoilé le clip de Here son duo avec Booba, elle devait s’attendre à quelques moues dubitatives. La chanteuse nantaise, nouvelle reine de la pop, a fait sienne l’habitude de bousculer les codes artistiques. Avec son style si particulier, elle a donné de nouvelles couleurs à un paysage musical français laissé en jachère depuis quelques années. Fidèle à ses convictions artistiques, elle a donc continué à décoller les étiquettes si chères à la culture française en s’accointant musicalement avec le rappeur Booba. Une collaboration qui n’a pas tout à fait déclenché les réactions escomptées puisque c’est une salve de critiques virulentes accusant la chanteuse de renoncer à son statut de féministe qui a accueilli cette nouvelle version de Here. Christine and The Queens ne s’est pas laissée démonter et a pris sa plus belle plume pour s’expliquer sur sa page Facebook.

[contentvideo order=’1′]

Une longue lettre qu’elle écrit à la première personne. C’est Christine que l’on accuse mais ce sont les convictions d’Héloïse que l’on vise. L’interprète de Saint Claude n’y va pas par quatre chemins « Mais que ceux qui m’accusent (violemment, et sans nuances) de renoncer à tout ce qui fait la force et le courage de mon personnage regardent une nouvelle fois le clip : il n’y a ici que Christine, qui lutte et lutte encore » et d’enfoncer le clou « Je vais continuer à être cette présence rugueuse et imparfaite, je vais continuer d’aller exactement où j’ai envie ; Ma mâchoire carrée de boxeuse, c’est pour encaisser le reste ». C’est dit ! Le pendant scénique d’Héloïse Letissier EST et reste une féministe qui ne cessera de défendre ses opinions. Et c’est sans doute cela qui a poussé Madonna à inviter Christine and The Queens à monter sur la scène de l’AccorHotels Arena. Une distinction que peu d’artistes françaises peuvent se targuer d’avoir.