On voit souvent notre cerveau comme un ennemi au moment d’une rupture amoureuse. Détrompez-vous, il nous aiderait en fait à passer à autre chose. europe2.fr vous dit tout sur cette surprenante information !
Une étude publiée dans la très sérieuse revue Review of General Psychology démontre que le cerveau humain est conçu pour nous aider à oublier les ruptures amoureuses et à aller de l’avant. Bon, cela ne s’applique pas forcément à cet homme qui a vécu pendant 12 ans dans le grenier de son ex. Des chercheurs des universités de Cincinnati et Saint-Louis se sont intéressés au processus psychologique qu’induit une rupture amoureuse. Il semblerait que notre cerveau soit notre meilleur allié, en effet nous serions naturellement « programmé » pour passer à autre chose, pour assurer la continuité de l’espèce. C’est ce qu’explique Brian Bootwell, un chercheur de l’université de Saint-Louis « Dans l’histoire de l’évolution, la pression en termes de sélection a pu être telle que des individus capables de se débarrasser d’un partenaire et d’en trouver un nouveau, auraient été plus à même de remplir cet impératif évolutionnaire qu’est la reproduction ».
Les chercheurs ont comparé, même si c’est un cliché, l’amour à une drogue. En effet, lorsque l’on observe le cerveau d’une personne très amoureuse, les zones en activité sont les mêmes que ceux de l’addiction. Une rupture s’apparenterait donc à un sevrage ? Brian Bootwell argumente en ce sens « Une personne peut d’abord essayer de pourchasser son ancien partenaire – pour regagner son affection. Si cela s’avère infructueux le cerveau des individus peut agir pour corriger des émotions et des comportements, ouvrant la porte à de nouvelles attirances et de nouvelles relations ». Changer de partenaire est favorable à l’évolution de l’espèce, augmentant les partenaires de procréation potentiels. Totalement inconscient, ce processus nous permet ainsi d’évoluer de relations en relations sans jamais rester bloqué sur une rupture impossible à surmonter. Merci cerveau. Et en moyenne, à quel âge trouve-t-on l’âme soeur ?