Le premier texte de JK Rowling extrait de la collection « Histoire de la magie en Amérique du Nord » a été publié cet après-midi sur Pottermore. Origine des sorciers américains, Changeurs de Peau et magie sans baguette, l’auteur de Harry Potter nous raconte tout.
Pour préparer la sortie du spin off de Harry Potter « Les Animaux Fantastiques », JK Rowling a annoncé hier qu’elle publierait quatre textes inédits sur Pottermore tout au long de la semaine. Cette collection d’écrits intitulée « Histoire de la magie en Amérique du Nord », revient sur les origines des sorciers américains et les mystères qui entourent cette partie inexplorée du monde magique. Dans le premier extrait disponible ici en intégralité, on fait donc un bond dans le passé pour découvrir quelques précieuses informations concernant la vie des sorciers amérindiens entre le XIVème et le XVIIème siècle. Si Christophe Colomb a posé les pieds en Amérique en 1492, les sorciers eux, avaient pris connaissance du « Nouveau Monde » bien avant cela. Comme en Europe, la cohabitation entre les sorciers et les No-Maj (Non Magique = Moldus) était parfois compliquée. Cependant, certains sorciers amérindiens étaient fortement appréciés dans leur communauté en raison de leurs pouvoirs magiques, leur permettant de soigner et chasser de manière particulièrement efficace. JK Rowling s’explique également sur le mythe amérindien des Changeurs de Peau -ou Animagi-, ces sorciers et sorcières capables de se transformer en animal lorsqu’ils le souhaitent. La légende raconte qu’ils sacrifiaient les membres de leur famille pour obtenir ce don, expliquant la connotation très négative du terme. Ces rumeurs étaient en réalité lancées par les No-Maj dans le but de diaboliser les sorciers. Il se trouve que la plupart du temps, les Changeurs de Peau utilisaient leur pouvoir uniquement pour échapper à la persécution ou pour chasser afin de nourrir leur tribu.
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Particulièrement intéressés par la faune et la flore, les sorciers amérindiens étaient réputés pour être particulièrement doués pour préparer des potions. Par ailleurs, à la grande différence des sorciers européens, les Indiens d’Amérique n’utilisaient pas de baguette magique. Cette dernière est en effet apparue plus tard en Europe et permet aux sorciers d’user de leurs pouvoirs magiques de façon beaucoup précise et efficace. Pour autant, les plus grands sorciers du monde de la magie – on pense par exemple à Dumbledore et Lord Voldemort – sont capables de produire des sorts extrêmement puissants sans utiliser leur baguette. Cela relève néanmoins d’une très grande complexité et d’une très grande maitrise de la magie, raison pour laquelle la quasi totalité de la population – américaine comme européenne – utilise aujourd’hui une baguette (baguette qui en plus, « choisit son sorcier, Mr Potter.. »). Pour le moment rien de nouveau au sujet d’Ilvermorny, mais JK Rowling ayant déjà révélé les noms des écoles de sorcellerie du monde, elle dévoilera probablement quelques secrets sur l’école de magie d’Amérique du Nord dans ses prochains textes. Le deuxième des quatre chapitres de « Histoire de la magie en Amérique du Nord » sera publié dès demain sur Pottermore !