Graham Hugues est un sacré globe-trotter... En moins de 4 ans, il a parcouru les 201 pays du monde, avec quelques aventures rocambolesques en prime, en ne prenant pas une seule fois l'avion. Un voyage dont vous parle europe2.fr...
Un sacré défi qu’a réalisé Graham Hugues ! A 33 ans, il devient le premier individu à avoir traversé les 201 pays du monde sans prendre l’avion une seule fois ! Oui, pour parcourir 250 000 km, il n’a utilisé que ses pieds, des bus, des bateaux ou encore des trains. Mais il aura fallu 1426 jours pour le faire, c’est sûr il ne faut pas être pressé ! Tout ça avec 100 dollars par semaine pour corser le tout, « pour voir si c’était possible de faire cela en étant seul, avec un budget très limité. Je pense que je voulais aussi montrer que le monde n’est pas juste un grand espace vaste et effrayant, mais qu’il est en fait plein de gens qui veulent vous aider coûte que coûte, même si vous êtes un étranger ». En moins de 4 ans, il a vécu des aventures plus rocambolesques les unes que les autres : il a par exemple été en prison pendant une semaine au Congo pour espionnage et a même été sauvé des mains d’un groupe d’islamistes radicaux aux Philippines… Mais ce n’est pas tout ! Son embarcation, pas très étanche, a failli couler pendant sa traversée jusqu’au Cap Vert et il s’est fait aussi arrêter par la police russe, lui reprochant d’avoir infiltré le territoire… De quoi donner des idées à ces employés à qui une entreprise donne 1500 dollars pour voyager… En fait la plus grande épreuve qu’il a dû traverser pendant ce voyage est quand sa soeur Nicole est morte du cancer.
Une épopée incroyable qui a commencé à Liverpool le 1er janvier 2009 pour se terminer au Soudan du Sud, à Djouba, qui pour la petite histoire n’existait même pas le jour de son départ. Un voyage qui n’est pas sans but : il sera retracé pour un documentaire, dont les fonds seront reversés à WaterAid. Il a aussi sa place dans le Guiness Guide des records pour le « Plus grand nombre de pays visités en l’espace d’un an par le seul transport terrestre ». Il explique qu’il est aujourd’hui reconnaissant envers tous ceux qui l’ont aidé au cours de son voyage, que ce soit pour l’héberger ou lui indiquer une direction. Il a beaucoup utilisé les transports marins et fait pas mal de stop sur les bateaux de pêche ou de plaisance. Il ne veut d’ailleurs toujours pas prendre l’avion (pourtant on a des petits trucs pour le rassurer) et veut continuer son aventure en Afrique avant de rentrer…