Écrit par juliebef - Publié le 11 Déc 2014 à 13:52

Que dire quand vous êtes arrêté en plein excès de vitesse par les flics ? Cet automobiliste a la réponse à votre question et ça implique le Téléthon... europe2.fr vous en dit plus.

Arrêté à 213 km/h, cet automobiliste estime qu’il a pourtant une très bonne excuse nous apprend Le Parisien. En voiture de sport, il participait à la journée spéciale de baptême de voitures de sport de l’association d’Emotion auto prestige (association de passionnés d’auto) sur un parking de l’Isle-Adam, dans le Val d’Oise, dont les bénéfices étaient reversés au Téléthon. Agé de 25 ans, Julien était au volant de la Honda S2000 de sa mère et participait pour la 2ème fois à cette opération qui a permis de récolter près de 16 000 euros en deux jours. Le principe est simple, les visiteurs paient entre 10 et 50 euros pour conduire ces voitures de sport et leur faire connaître quelques pics de vitesse. Selon ses dires, personne n’a dit qu’il y a de limite de vitesse : « il y a des briefings en début de journée avec les organisateurs et en présence d’un représentant de la gendarmerie. On nous a dit qu’il fallait nous faire plaisir, qu’il n’y aurait pas de contrôle de jumelles ». Une histoire rocambolesque comme celle de cet homme qui prend son avion pour aller au pub !

Une activité qui lui coûte cher puisqu’il est reconnu coupable de « délit de grand excès de vitesse » et la police lui a retiré son permis. La gendarmerie explique « qu’à aucun moment il n’a été dit qu’il était possible de dépasser les vitesses autorisées ». D’autant plus que les participants ont dû signer une décharge : « le texte explique clairement qu’ils doivent respecter le Code de la route ». Pour Julien, c’est une évidence que les participants vont appuyer sur l’accélérateur : « Ma petite voiture ne fait que 240 chevaux, ce jour-là il y avait des Ferrari qui en avaient 900 ! Moi-même j’ai payé pour un baptême dans une Mercedes, on est monté à 270 km/h ! ». Il conclut l’histoire ainsi : « On m’a retiré mon permis, je risque de perdre mon boulot… Tout ça pour avoir été bénévole le temps d’un week-end ». Julien, chef de chantier, risque en plus de perdre les 5 points lui restant sur son permis et de payer 1 500 € d’amende. Une excuse qui n’aura pas plu aux policiers… Mais au moins ces policiers n’ont pas arrêté des gendarmes par erreur !