Et s'il fallait remonter à 2007 pour trouver l’une des campagnes les plus efficaces, quoi que très gore, contre le téléchargement illégal ? Attention, images choquantes.
10 millions de Français fréquenteraient les sites de streaming et de téléchargement illégal selon des chiffres du Figaro. Si l’acte semble banal, se connecter sur Zone Telechargement, site de streaming le plus visité en France, ou sur Clip to mp3, pour télécharger de la musique, reste formellement interdit par la loi. Au début de l’été, c’est l’administrateur d’un site de téléchargement illégal qui a été condamné à 1 an de prison et 15,6 millions d’euros de dommages et intérêts à verser à des producteurs de cinéma et de musique, parmi lesquels Paramount, Universal, Warner Bros, Microsoft ou Marc Dorcel. Des épisodes leakés de Game of Thrones à la chute des ventes d’albums en passant par la précarité des professionnels de la musique, du cinéma ou de la télévision, les conséquences du téléchargement sont vastes. Et ce ne sont pas les campagnes qui manquent pour dissuader les utilisateurs. Récemment, une datant de 2007 refait surface sur le Net.
Et comment est-il possible qu’elle n’ait pas (re)fait parler d’elle plus tôt ? La campagne d’Universal « Arrêtez de détruire les groupes que vous aimez. Dîtes non à la musique piratée » est signée par l’agence de publicité brésilienne Saatchi & Saatchi. On y voit des membres du corps humains (oreille, œil et doigt) arrachés et ensanglantés. Le doigt qui surfe sur Internet pour télécharger, l’oreille qui écoute de la musique piratée ou l’œil qui regarde des films téléchargés illégalement, chacune des photos vient montrer les habitudes de certains utilisateurs. Une campagne choc et culpabilisante. De quoi faire réfléchir ?