Hier soir, Julien Doré s'est emparé de la scène du zénith avant de faire une pause de quelques semaines. Retour sur la performance incroyable du chanteur.
Si vous suivez Julien Doré depuis ses débuts, vous savez que c’est un showman, un vrai. Déjà à l’époque, c’était flagrant. Seulement aujourd’hui, après quelques albums et surtout, quelques années d »expérience, Julien Doré a trouvé l’univers qui lui correspond. Pour lui, cette tournée était le moyen de défendre LOVE, son dernier album et hier soir, c’est devant un zénith plein à craquer qu’il s’est produit. Si jamais certains doutent encore de son succès et de son talent, sachez que les quelques milliers de personnes présentes hier soir ont de quoi les contredire.
Parce que LOVE était l’album à défendre, un majorité de titres joués en étaient issus : Vibord, London Nous Aime, Hôtel Thérèse... elles se sont succédées. Mais ce qu’il faut noter, c’est que Doré n’est pas le genre d’artiste qui monte sur scène pour mieux enchaîner les titres et partir comme un voleur. Quand il y est, il est là, présent et montre qu’un concert, c’est quelque chose qui se partage. Rien n’est expédié, tout est travaillé. Et forcément, il en met plein les yeux.
Aussi, il n’en n’oublie pas ses albums précédents. LOVE fut un succès, c’est vrai. Seulement avant cela, il y a eu Bichon et Ersatz . Ainsi, Kiss Me Forever (avez-vous vraiment oublié le clip avec le bichon ?) ou encore Les Limites, son premier single, n’ont pas été oubliés. Mais les deux titres phares, ceux que tout le monde attendait, c’était Paris-Seychelles et Chou Wasabi. D’ailleurs, si certains n’ont pas encore eu la chance de le voir en live, libre à vous d’aller jeter un oeil à Chou Wasabi en live pour les Victoires de la Musique 2015. Clairement, si Julien Doré a été élu Artiste Masculin de l’année, c’est qu’il y a une raison.
Après, ce n’est pas tant la mise en scène ou la setlist qui font passer une bonne soirée. Enfin si, bien sûr, mais pas totalement. En fait, ce qui touche, c’est de voir à quel point Doré est heureux quand il est sur scène. Parce qu’on dirait un gamin de quatre ans à Noël, on se surprend à sourire juste en le regardant. Quand il joue, il fait ce qu’il aime et très franchement, on donnerait n’importe quoi pour que cela ne s’arrête pas, jamais.