La planète ne serait la pas seule victime du réchauffement climatique. Non, notre libido en ferait également les frais selon une étude américaine. On vous explique.
On ne vous l’apprend pas, le réchauffement climatique a des conséquences irrémédiables pour la planète, comme la fonte des glaces. Mais trois économistes de l’Université de Tulane, de Santa Barbara et de Floride expliquent que le réchauffement climatique aurait aussi des conséquences sur notre libido et influerait sur notre fréquence de rapports sexuels. Les chiffres du Bureau national de recherche économique américain, étudiés sur 80 ans, le prouvent pour ces chercheurs. En effet, neuf mois après une journée très chaude (au-dessus de 26 degrés), le taux de natalité baisserait très nettement, soit de 0,4% par rapport à une journée plus fraîche. Concrètement, ce seraient 1000 bébés en moins par journée de grosse chaleur, nous explique le site Shape. Ce qui représente pas moins de 100 000 bébés par an, au regard des modèles climatiques actuels ! Rien à voir avec les jeux vidéo, qui eux, boosteraient notre libido.
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Plusieurs théories sont avancées par les chercheurs : soit la chaleur nous freine notre appétit sexuel et nous fait en avoir moins, soit les hautes températures baissent notre taux de fertilité. Deux théories qui se valent et pouvant également se compléter. Dans le rapport de l’étude, on peut lire : « Les températures extrêmes pourraient affecter la fréquence des rapports sexuels. Elles pourraient aussi affecter les niveaux d’hormones et les pulsions sexuelles. En parallèle, elles pourraient également porter préjudice à la santé reproductive, soit à la qualité du sperme chez l’homme, soit à celle de l’ovulation chez la femme. » De quoi vouloir encre plus se mobiliser pour la planète via la COP21 avec Nicolas Hulot et les youtubeurs.