Écrit par marinepn - Publié le 01 Jan 2015 à 09:01

1989 est l'un des albums de l'année. Seulement, pourquoi ? Si europe2.fr se penche aujourd'hui sur la question, ce n'est pas sans un clin d'oeil à Meredith Grey dans le titre. Si vous connaissez la chanteuse, vous savez de quoi nous parlons !

« Oh non », voilà ce qu’ont pu penser certains en voyant que Taylor Swift serait de retour avec un nouvel album. D’un côté, il y avait ceux qui ne voyaient en Swift qu’une petite fille sage issue de la country tandis que, de l’autre, il y avait ceux qui se lamentaient déjà d’en entendre davantage sur sa vie sentimentale. Certes, l’Américaine est connue pour s’inspirer de ses relations passées. Seulement avec 1989, elle a cloué le bec de l’assemblée. En moins d’une semaine, le monde est tombé à ses pieds, critiques et médias inclus. Il n’aura fallu que quelques jours pour que Taylor Swift devienne un symbole et non, europe2.fr n’exagère pas. D’ailleurs, nous revenons même sur le phénomène pour le prouver.

Quand Shake It Off débarque, c’est déjà un raz-de-marée. Il y a du rythme et surtout, de l’auto-dérision. Dans ses textes comme dans la vidéo, Swift ne se prend pas au sérieux et rien que pour ça, elle séduit déjà. Parce que, n’ayons pas honte de le dire, la voir se défouler déguisée en Cheerleaders décomplexe en seulement quelques secondes. Beaucoup la voyaient comme une poupée parfaite : Crinière Blonde, yeux de chat et tenues impeccables. Sauf que cette Taylor là, il faut lui dire adieu. Qu’on se le dire, Taylor Swift à un cerveau et mieux, elle sait s’en servir. Démontant point par point les reproches qu’elle serait susceptible de recevoir, elle anticipe tout et montre que, peut être, les « haters » comme les nomme, avaient tort. En tout cas, ils peuvent continuer de cracher leur venin, elle, elle danse.

Avant même sa sortie, les spéculations allaient bon train concernant 1989. De qui Swift s’était-elle inspirée ? Quels seraient les messages cachés dans les titres ? Tant de questions auxquelles critiques, médias et fans essaieront de répondre. Alors oui, l’album est clairement inspiré de l’une des relations qui auront le plus compté pour Swift, c’est vrai. Seulement, il faut voir au- delà de ça. 1989, ce n’est pas simplement un journal intime, ce n’est pas juste un lot de chansons se lamentant sur un amour perdu. 1989 montre comment parfois, il faut se relever et avancer. «  Pour yourself a drink, put on some lipstick and pull yourself together » (Sers toi un verre, met un peu de rouge à lèvres et reprend-toi), disait Liz Taylor. Coïncidence ? Non, probablement pas. Swift, le dit elle-même, elle l’a perdu mais elle s’est trouvée et « quelque part, c’est tout ce qui compte » . Cette opus témoigne de l’évolution musicale et psychologique de la chanteuse : Taylor Swift a grandi, il faudra s’y faire.

Musicalement, 1989 est aussi une révolution. Si elle a souhaité se détacher de la country pour obtenir un son plus pop, cet opus marque un véritable tournant dans sa carrière. De Blank Space à How You Get The Girl en passant par Bad Blood, elle envoie valser Love Story et impose de nouveaux sons, beaucoup plus matures. Avec le recul, il était logique de placer 1989 dans les meilleurs albums de 2014 : il aura retourné la sphère musicale et n’a pas fini de la faire trembler. Pas étonnant qu’il ait été propulsé en tête des charts. Mais après réflexion, même sans une telle médiatisation, il aurait eu sa place sur le podium : parce oui, Taylor Swift a livré quelque chose de très personnel mais qui, au final, s’applique à tout le monde.