Nombreux sont ceux qui choisissent de "rompre" en ghostant leur partenaire. Or, la science a décidé de se pencher sur la question en analysant la personnalité de ceux qui en sont adeptes.
On ne va pas se mentir, nous avons tous été ghostés – ne serait-ce qu’une fois. La sensation est loin d’être agréable mais parce que les applications de dating émergent dans tous les sens, la pratique s’est démocratisée : au point que certains ne se « contentent » même plus de ghoster après un rendez-vous, ils ghostent carrément leur partenaire…
Face à un tel fléau dans le paysage du dating, la science s’est attaquée au problème : quelle est la personnalité des adeptes du ghosting ? Peut-on repérer ceux qui, inévitablement, finiront par disparaître ?
Ce qu’il faut avant tout savoir, c’est que cette étude reprend les recherches d’une équipe basée aux Etats-Unis (publiées dans le Journal of Social and Personnal Relationships). Et l’on y apprend que les personnes qui ont le plus de chances de ghoster sont celles qui cherchent à éviter le conflit et les conversations délicates. Mais, ce n’est pas tout ! « De cette étude, le psychologue Seth Gillihan tire deux autres critères », précise Marie Claire : il est question ici des croyances et de l’ambition amoureuse, « les personnes qui pensent que les partenaires sont ou ne sont pas faits l’un pour l’autre sont plus susceptibles de ghoster » et les personnalités en proie au stress et à l’anxiété, « ces personnes ont tendance à craindre les retombées d’une rupture et choisissent d’éviter cette douleur pour se protéger », explique t-il.
Dans une autre étude, il est également souligné qu’un partenaire plus jeune aurait tendance à disparaître : « Toutefois, on ne peut pas prouver un véritable effet d’âge attestant qu’il y a moins de risque à mesure que les personnes vieillissent », peut-on y lire. Enfin, mieux vaut s’assurer d’avoir un cercle commun avec son partenaire si l’on veut écarter le possibilités de ghosting : « Si vous n’évoluez pas dans les mêmes cercles, ils peuvent tout simplement quitter votre vie sans crainte de vous recroiser« , précise l’étude.
Mais attention ! Gardez en tête que chaque personne, chaque relation est différente : « Il est important de noter que nos conclusions mettent l’accent sur une perspective nuancée du ghosting. Ceux qui utilisent cette méthode ne le font pas toujours avec une intention mauvaise ou nuisible, mais plutôt pour se protéger. De plus, ce comportement peut aussi découler de la multiplicité des réseaux sociaux et des applications de rencontre », est-il précisé.
Si l’on résume, on garde en tête l’âge de son partenaire, on analyse sa façon de gérer les conflits et enfin, on s’assure d’avoir un cercle commun. Cela ne vous protègera probablement pas complètement du ghosting mais, c’est déjà ça !