C’est Pete Doherty qui a donné cette info durant une interview.
Depuis que le rock existe, il est associé à des choses surprenantes, folles, insensées et extraordinaires. Des légendes qui permettent de créer un mythe, de façonner des histoires mais aussi d’avoir un tas d’anecdotes plus ou moins sympathiques. Celle-ci est à classer dans la catégorie « bizarre » : les Libertines auraient récupéré la baignoire dans laquelle Jim Morrison est décédé en 1971 afin de l’installer dans leur hôtel The Albion Rooms situé à Margate, en Angleterre. C’est Pete Doherty qui a donné, en exclu, cette info lors d’une interview pour Apple Music : « C‘est un peu une exclusivité pour votre émission, mais nous avons aussi la baignoire dans laquelle Jim Morrison est mort, que nous allons mettre dans l’une des chambres. »
Okay, mais comment Pete a récupéré cette baignoire ? « Il y a un type que le cousin de ma femme connaît, et son cousin était en quelque sorte le propriétaire. Il ne s’intéresse pas à la musique, et encore moins aux mythes autour de la musique, donc il n’a jamais trop parlé de cette baignoire et du fait que plusieurs personnes ont essayé de lui acheter. Il n’en veut pas. Il pense que c’est morbide de faire de l’argent avec. Je lui ait donc dit que nous pourrions la prendre pour l’hôtel. » Selon Pete, et même s’il est connu pour parfois raconter des bobards, cette histoire serait (vraiment) vraie.
The @libertines have bought the bathtub that Jim Morrison died in for Margate hotel The @Albion_Rooms_
« It’s actually there » https://t.co/7xl1dAtTj5
— NME (@NME) April 9, 2024
Pour rappel, Jim Morrison est mort le 3 juillet 1971 à Paris. L’Américain a été retrouvé dans sa baignoire. Il vivait depuis plusieurs mois dans un appartement situé rue Beautreillis (4eme arrondissement) afin d’échapper à la justice américaine et à ses problèmes juridiques, mais aussi pour passer du temps avec sa petite-amie, Pamela Courson. En 1971, le leader des Doors était aussi un homme mal en point, bouffi et alcoolique qui, en venant à Paris, essayait de donner une chance à sa carrière littéraire.
Dans la même interview, Carl Barât a quant à lui affirmé qu’il possédait une vieille veste ayant appartenu à Jimi Hendrix. De là à dire que les deux Anglais sont fascinés par les rockstars décédées des années 70 et les membres du « club des 27 » ? Ça en a tout l’air.