A 26 ans, l'Américain d'origine arménienne s'apprête à déferler sur les ondes avec son premier album Rockwood, prévu pour le 16 aout. Prêt pour le retour de hype sur le folk-rock ?
Si vous écoutez Europe 2, vous connaissez déjà sa voix : avec son Belong Together (17 millions de vues sur YouTube pour le clip), Mark Ambor est déjà l’un des noms forts de 2024. Et pourtant, personne ne l’a vu venir. Mark Gregory Damboragian, de son vrai nom, est ce qu’on appelle un newcomer. Mais quel débutant dans le monde de la pop peut dire que l’un de ses premiers titres (Good to be) a été écouté 67 millions de fois sur Spotify ? Avec son premier album prévu pour cet été, l’Américain veut désormais confirmer son statut de Pierre Garnier d’outre Atlantique.
Un disque écrit dans sa chambre
Drôle de destin que celui de Mark Ambor. Sa première chanson, il l’a enregistré sur une note vocale de son smartphone. Il a envoyé le titre à ses parents, puis il est parti bosser. A son retour, sa mère lui confie : « ton père et moi, on adore, quel est l’artiste qui a écrit ce truc ?« . C’était Mark Ambor, musicien en devenir. Et depuis, l’histoire lui a donné raison. Mais entre temps, il a décidé de résister aux sirènes de la célébrité; direction l’université pour obtenir un diplôme en marketing. Nous sommes alors en 2020, et Ambor sait déjà que la suite sera musicale ou ne sera pas. D’abord recalé par les premières maisons de disque à qui il envoie ses démos, il se fait un nom sur TikTok puis publie son premier EP en 2022, dans le monde d’après Covid. Ca s’appelait Hello World et le nom était bien trouvé. Depuis, l’artiste peut fièrement arborer ses 1,4 million de fans sur le réseau social, et le début de la gloire approche à grands pas.
Ses influences ? Coldplay et Lumineers
Rockwood, son premier album dont le nom lui a été inspiré par le parc situé près du fleuve Hudson près de chez lui, c’est d’abord un premier disque avec 12 titres dans la veine folk-pop qu’on avait presque fini par oublier jusqu’au boom d’Ed Sheeran, Vianney ou encore Pierre Garnier, cité plus haut. Pour cet enregistrement, Mark a décidé de s’inspirer – dixit la bio – de Coldplay et The Lumineers en se cloitrant chez lui pendant 1 mois pour mettre le maximum de démos au propre, loin du bruit extérieur. « Quand je suis seul dans ma chambre, personne d’autre que moi ne me juge. […] Lorsque j’ai abandonné ce besoin de succès, j’ai puisé dans une vulnérabilité que je n’avais jamais montrée auparavant. Et cela fait vraiment du bien« .
Déjà 3 tubes en puissance
Sur Rockwood, on retrouvera évidemment les titres qui l’ont fait connaître : I Hope It All Works Out, Good To Be et Belong Together. Mais le reste du tracklisting (à découvrir ci-dessous) devrait pleinement satisfaire les fans en manque d’acoustique dans un monde pop sur-vitaminé. Dans un contexte d’inflation sur le prix de l’électricité, Ambor n’aura a priori pas trop de mal à se faire une place : la quasi intégralité du disque se joue sans prise électrique avec des visions de montagne en arrière-plan. Une belle victoire pour la folk, trop longtemps délaissée, et une satisfaction pour le musicien qui explique que son plus grand souhait, c’est que les fans « se sentent bien lorsqu’ils écoutent ces chansons, qu’ils se sentent écoutés, qu’ils aient l’impression de faire partie d’une communauté, qu’ils ressentent un certain sentiment d’appartenance, qu’ils aient l’impression de faire partie de quelque chose de plus grand qu’eux« . C’est bien parti pour.
Tracklisting de Rockwood :
1. Rockwood
2. Good To Be
3. Academy Street
4. Belong Together
5. Our Way
6. Second Best
7. Hate That I Still Love You
8. Bruises and Stains
9. I Hope It All Works Out
10. Someone That’s Better
11. Under The Willow
12. My Love!