Est-il possible de communiquer avec les extraterrestres ? Frédéric Landragin (chercheur au CNRS) tente -dans un livre- de répondre à cette question !
Y’a t-il d’autres formes de vie dans l’univers ? C’est une question qui, de plus en plus, anime les scientifiques. Et justement, Frédéric Landragin (chercheur au CNRS) s’est penché sur la question. Dans l’hypothèse où des extraterrestres évolueraient dans l’univers, ce dernier a écrit un « Guide de communication interstellaire ». Le but ? Trouver un moyen de communication avec les aliens qui pourraient peupler l’une des 5.500 exoplanètes décomptées par la Nasa. Dans une interview accordée au 20 minutes, le chercheurs déclare ainsi s’être intéressé au sujet en cherchant à répondre à une question : « existe t-il un langage universelle » ?
« C’est cette interrogation qui m’a amenée vers la thématique de la communication avec les extraterrestres parce que c’est une métaphore de la situation de communication la plus extrême, la plus difficile possible », explique t-il. Mais alors, ce langage existe t-il ? « A priori, non », répond le chercheur. « Un langage qui ressemblerait à une langue humaine, comme le français ou l’anglais, mais qui serait universelle et plus facile à apprendre pour tout le monde n’existe pas ».
« Personnellement, je pense que si un contact est possible, si l’on arrive à échanger avec des extraterrestres, on ne pourra jamais les voir à cause de la distances », poursuit le chercheur. Or, ne pas les voir n’empêcherait pas la communication à distance. De cette façon, les chercheurs réfléchissent au meilleur moyen de se faire comprendre auprès d’eux. Dans l’hypothèse où les aliens n’auraient pas de cordes vocales, les chercheurs se rabattent ainsi sur l’algèbre : « Depuis les années 1970, on n’a pas trouvé mieux. Des chercheurs, – disons plutôt des farfelus car ils ne sont que deux ou trois sur la Terre – ont essayé de mettre au point la « lingua cosmica ». Ce n’est pas une langue et elle part des mathématiques. Elle permet de créer des messages auto-explicatifs, qui portent leur propre mode d’emploi. C’est comme si dans nos phrases étaient inclus le Bescherelle et le dictionnaire. Ainsi, même si le message est extrêmement long (une suite de 0 et de 1), il est sensé être décodable par toute forme l‘intelligence« , détaille t-il.
Evidemment, tout cela ne reste que supposition. En attendant, à l’heure actuelle, la meilleure façon de s’adresser à une espèce extraterrestre serait de se reposer sur les mathématiques et la logique…