Écrit par juliebef - Publié le 01 Mar 2017 à 16:49

Les Two Door Cinema Club étaient de retour sur scène à Paris pour la sortie de leur nouvel album "Gameshow". Ils nous avaient manqué.

Ce lundi 27 février au Casino de Paris, l’ambiance était particulièrement chaude afin d’accueillir Two Door Cinema Club, pour la première fois depuis la sortie de leur troisième album « Gameshow ». Mais c’est avec un trio de chansons de « Tourist History » que la formation nord-irlandaise ouvre le bal (« Cigarettes In The Theatre », « Undercover Martyn » et « Do You Want It All ? »). Le groupe prouve qu’il n’a pas changé avec un jeu de scène débordant d’énergie (on aurait bien voulu un peu moins de néons dans les yeux par contre) et une mise en place impeccable. Ce soir, « Tourist History » aura la part belle avec pas moins 9 de ses 10 titres joués pendant le set. De quoi ravir les fans de la première heure, venus en nombre. Mais on aura aussi le plaisir de découvrir quelques nouveaux morceaux sur scène dont l’excellent « Bad Decisions », dominé par la voix de tête du chanteur et à l’ambiance délicieusement funk. Alex Trimble nous y chante la dépendance excessive de la technologie. Un message en rythme sur « Generation Information » qui n’empêchera pas la foule de suivre le morceau à travers un écran de smartphone.

« Lavender » poursuit la découverte de « Gameshow », s’éloignant du son auquel Two Door Cinema Club nous avait habitués. La progression du morceau associé à un univers visuel cosmique nous prouve que le groupe nous réserve encore quelques bonnes surprises musicales. Même chose avec « Ordinary », qui explore le groove de Prince, principale source d’inspiration pour ce troisième album. Juste après, « Something Good Can Work » provoque des remous de danse dans la foule déjà bien enthousiaste. L’ambiance atteint sans doute son apogée (à moins que ce ne soit durant « I Can Talk » un peu plus tard ?). Puis retour au troisième opus avec « Are We Ready ? (Wreck) » et le morceau titre de « Gameshow », à la colère symphonique. « I’m a Lynchian Dream, i’m made of plasticine » nous chante Alex Trimble de manière résignée dans un monde aseptisé. En terminant le spectacle avec en rappel « Someday » et le contagieux « What You Know », difficile de ne pas s’être laissé prendre au dynamisme ambiant. Du début à la fin, le charismatique Alex Trimble s’est montré brillant au chant tandis que Sam Halliday était irrésistible à la guitare. Un set de 19 chansons qui passe à toute vitesse et qui dynamite assurément un morne lundi d’hiver.