Après de long mois d’attente, on y est. Le nouvel album de Justice Woman a été dévoilé aujourd’hui vendredi 18 novembre. Découvrez notre review de cet opus brillant qui signe un retour au sommet du duo électro !
† et Audio, Video, Disco sont certainement deux des meilleurs albums électro des années 2000. Xavier de Rosnay et Gaspard Augé font partis de ces dignes représentants de cette électro française que le monde entier nous envie, avec leur french touch à eux, et ont réalisé jusqu’à présent un sans faute avec ces deux opus génialissimes. Aujourd’hui vendredi 18 novembre sort leur successeur Woman, un disque qu’on attend depuis près de cinq ans maintenant et qui a fait l’objet d’un teasing ingénieux. Quelques clips dévoilés par ci, des shows surprises dans les capitales mondiales par là, Justice a fait monter notre impatience petit à petit et les premiers avant-goûts qu’on a eu du disque nous ont plus qu’enthousiasmés. Woman sera-t-il l’album électro de cette fin d’année ? Sera-t-il à la hauteur de ses prédécesseurs, de véritables mine d’or de tubes tels que D.A.N.C.E., Civilization ou DVNO ? Réponse avec notre review du nouvel album de Justice !
Woman s’ouvre avec Safe And Sound qui constitue une belle entrée en matière, on avait déjà été emballé par ce titre aux sonorités funk, ses basses et guitares électriques puissantes ainsi que ses choeurs qui ont quelques choses de très solaires. Le morceaux a tous les atouts pour séduire le grand public et les connaisseurs, « Justice pour tous » comme on dit. S’enchaîne ensuite Pleasure dans la lignée rétro de Safe And Sound dont le refrain entraînant est une vraie partie de plaisir, puis Alakazam ! et son clip live composé d’images des différents dj sets surprises de Justice à travers le monde. Ce morceau ne manquera pas de faire transpirer les fêtards par sa ligne de basse survitaminée, tandis que le très disco Fire nous rappelle fortement Civilization à certains passages… Remportera-t-il le même succès que ce titre iconique ?
Stop commence par un tempo très lent de synthé, on pensait être tombé sur la ballade de l’album à la première écoute, avant que ne s’ajoutent au fur et à mesure les autres instrus qui font monter le titre en pression, la voix pop puis les choeurs façon gospel du refrain qui se présente décidément comme la nouvelle marque de fabrique de Justice. Vient ensuite le premier ovni de Woman. Alors qu’on avait eu droit à des morceaux plutôt tempérés, Chorus est un vrai choc auditif, peut-être un peu trop violent à certains moments, mais montre toute l’audace des gars avec ce titre inattendu.
Après le très bon Randy, qu’on avait également pu découvrir avant la sortie de l’album, on a alors droit au déroutant Heavy Metal qui, rien par son nom annonçait un titre puissant. On ne sait pas encore si on adore ou déteste ce morceau mais il ne nous laisse certainement pas indifférents avec cette dualité entre son synthé façon générique de Chair de Poule et l’énergique combo guitare/basse. Comme pour de nombreuses tracks de Woman, on a cette impression d’avoir 2 morceaux en 1.
Woman se veut être un opus court et efficace, et s’achève alors avec le fédérateur et doux Love S.O.S, puis Close Call qui amplifie cette ambiance mélancolique déjà instauré par le morceau précédent avec une note légèrement mystique et des claviers sur lesquels Gaspard et Xavier s’éclatent. Ils ont beau être Justice, ils montrent qu’ils ne se prennent pas la tête, à l’image de l’ensemble de Woman finalement qui répond à toutes nos attentes de Justice, de l’audace, des mélodies jouissives et des titres qui vont nous faire danser jusqu’à l’aube. L’album est en écoute par ici !