Pour le troisième jour du festival Les Vieilles Charrues 2016, le Caennais Fakear a pris les commandes de la scène Grall sur le site de Kérampuilh. On vous raconte tout depuis la foule de ce live qui a charmé le public de Carhaix !
Les Vieilles Charrues, de tout temps, ont laissé place aux nouvelles tendances électro sur la scène Grall. L’an passé, La Fine Equipe avait conquis le public de Kérampuilh, et en 2016, c’est un autre cheval de l’écurie Nowadays Records qui a ensorcelé les festivaliers. Depuis le succès de La Lune Rousse, dévoilé il y a déjà deux ans, Fakear vit un rêve éveillé. Toutes les releases faites sur Nowadays ont été encensées par la presse. La touch japonisante introduite par l’utilisation des samples ont créé l’ADN du projet Fakear, et le 3 juin dernier est sorti son premier album signé sur le label de ses rêves Ninja Tune qui a produit aussi Bonobo par exemple.
Le soleil va bientôt se coucher sur Kérampuilh et c’est le moment parfait pour se délecter d’un peu de Japon en plein cœur de la Bretagne. Entouré de ses musiciens, qui sont devenus au fur et à mesure des tournées sa famille, Fakear débute son live par Sheer Khan, extrait de l’album Animal. Ce titre très jungle nipponne fait référence au Livre de La Jungle. S’en suit Song for Jo, un titre dédié à sa petite amie, sa muse. Après un début plutôt en douceur, Fakear et sa bande font participer le public en enchaînant Silver, Animal, La Lune Rousse. Les festivaliers conquis veulent partager ce moment unique avec Fakear. Le public ultra réactif saute, chante, crie à chaque seconde de musique proposée par le caennais !
« C’était le meilleur concert de l’année »
Très ému par l’amour que lui transmet le public breton, Fakear est au bord des larmes. Son équipe nous confie après le show qu’ils avaient rarement vécu une telle relation avec une foule. Le public des Vieilles Charrues peut se vanter d’être une fois de plus un des meilleurs ! Pour clôturer ce concert magique, Fakear convie un de ses techniciens sur scène afin de célébrer ses 32 ans avec tous les festivaliers présents. Pas habitué d’être sous les feux des projecteurs, l’ingénieur du son a été très touché par l’affection rendue par la foule. Carhaix se rappellera longtemps du passage du normand en terre bretonne !