Sorti aujourd'hui dans les bacs, le nouvel album de Foals What Went Down était l'un des plus attendus de la rentrée et europe2.fr vous propose d'en découvrir sa critique.
Ça y est, le grand jour est arrivé, Foals a publié aujourd’hui son quatrième et très attendu album What Went Down que europe2.fr avait d’ailleurs sélectionné parmi les albums de la rentrée à ne pas manquer. Avec seulement trois LP, le groupe britannique a su s’imposer comme un des meilleurs groupes de la scène indie de sa génération grâce à un style qui a su évoluer et nous surprendre au fil du temps. D’un premier opus math rock, ils sont passés à une musique plus pop pour finir sur le dernier Holy Fire et son rock affirmé. Les Foals vont là où on ne les attend pas, que nous ont-ils donc bien pu réserver pour What Went Down ? Notre critique tout de suite sur europe2.fr !
Première constatation, ce nouvel opus propose un certain éclectisme au sein même du disque. Les titres se succèdent mais ne se ressemblent pas. Même si la logique est là, les morceaux de What Went Down auraient pu figurer sur des albums différents, cela ne nous aurez pas choqués. What Went Down ouvre le bal et nous envoie une décharge rock en pleine face. C’est comme si tout au long du titre on arrivait à peine à reprendre notre souffle tant cet hymne est ravageur. What Went Down est certainement un des morceaux les plus audacieux de Foals qui y exprime toute sa puissance et ses émotions enfouies.
Vient ensuite Mountain At My Gates qui avait été décrit par Yannis Philippakis comme « instantané ». Le titre ne peine pas à nous séduire avec son riff accrocheur et nous permet de nous remettre doucement de nos émotions de What Went Down (oui, il nous a vraiment marqué !). Efficace et entêtant, Mountain At My Gates est à l’image de son clip renversant ! Les obnubilants Birch Tree et Give It All suivent alors, et on appréciera particulièrement la montée en puissance progressive du dernier avec l’ajout au fur et à mesure des instruments.
Philippakis rend hommage à Charles Baudelaire avec Albatross qui réussit à refléter toute la beauté des vers de l’artiste français. On se retrouve après face à Snake Oil, un morceau dans lequel on retrouve quelque chose de très torride et troublant qui se révèlera sûrement des plus efficaces en concert. Arrive alors le curieux Night Swimmers, incertain, imprévisible et excellent puis London Thunder, le titre dévoilé en live par Foals. La chanson, la plus posée de tout l’album, est portée par la voix envoûtante de Yannis Philippakis qui nous enrobe d’un voile de douceur mélancolique.
What Went Down se termine alors en beauté sur l’insaisissable Lonely Hunter, puis le captivant A Knife In The Ocean. La voix de fausset atypique de Yannis Philippakis signe chacun des titres par cet écho comme sorti de l’au-delà qu’on reconnaît dès les premières notes. Les titres s’achèvent souvent sans qu’on s’y attende. L’imprévisibilité, là est toute la force de Foals, on est sans cesse surpris par ce que nous propose la formation menée par Philippakis qui signe ici peut-être son meilleur album. Il ne nous reste plus qu’à nous faire un avis sur le live. Ça tombe bien, le groupe jouera au Cabaret Sauvage le 4 septembre prochain à Paris.