Écrit par - Publié le 20 Mai 2015 à 09:48

Muse a dévoilé le troisième single de Drones, le titre Mercy. Un titre à la tonalité épique mais aux paroles bien sombres. europe2.fr les décrypte pour vous.

Quand nous les avons interviewé, Muse nous l’a clairement annoncé « Drones reflète vraiment la façon dont nous voyons le monde ». Mercy est le 4ème titre de la tracklist de Drones, démarrant juste après Psycho. Le protagoniste de Drones a perdu son combat face aux forces obscures, il est désormais à leur merci (sans mauvais jeu de mot). Le titre commence comme ceci « Aidez-moi, j’ai chuté à l’intérieur, j’ai essayé de changer la donne, j’ai essayé de m’infiltrer, mais je suis en train de perdre », Matthew Bellamy nous a expliqué la signification de ces paroles « C’est une référence au protagoniste qui se rend compte qu’il a perdu quelque chose, qu’il s’est perdu. Il se rend compte qu’il se fait engloutir par les forces du mal de Psycho ». Le registre sombre continue « Les hommes en capes semblent toujours assurer le spectacle, sauve moi des ombres et des fantômes avant qu’ils dévorent mon âme ». Les « Men in cloaks » sont les hommes qui dominent le monde dans l’ombre, ceux qui tirent les ficelles. Le refrain se traduit comme ceci « Pitié, pitié, ayez pitié de moi, contre les instances supérieures, ayez pitié, quelqu’un peut-il me sauver ? ».

Le deuxième couplet va encore plus loin « Des dieux absents et une tyrannie silencieuse, nous déclinons, hypnotisés par un autre marionnettiste ». On retrouve la fascination de Matthew Bellamy pour la religion, et la crédulité des gens. Il clame haut et fort que rien ne peut nous aider, que le protagoniste se berce d’illusions en espérant une intervention divine. Il est seul dans les ténèbres, manipulé par le pouvoir représenté par le marionnettiste. « Dites moi pourquoi les hommes en capes doivent toujours m’abaisser, nous fuyons les ombres et les fantômes, le monde se désavoue ». Le refrain se fait à nouveau entendre, soulignant la supplication du protagoniste de l’histoire. Pour le pont il reprend la première phrase du texte « Aidez-moi j’ai chuté à l’intérieur, et tous les hommes en capes essaient de dévorer mon âme ». La chanson arrive au dernier refrain, avec des paroles légèrement différentes « Ayez pitié de moi, contre les instances supérieures, ayez pitié de moi, contre les minables et les lâches, ayez pitié de moi, contre les machines à tuer, ayez pitié de moi, quelqu’un peut-il me sauver ? ». Un texte très dramatique, pour un superbe titre qui devrait faire chavirer le public européen lors de la tournée de Muse en 2016 !