Quand les réseaux sociaux vont trop loin (Zoom de Zazoun)

A l’ère du numérique, les réseaux sociaux sont omniprésents. Avec eux, tout va plus vite, tout semble plus simple. Communiquer est un jeu d’enfant et tout en devient fluide. D’ailleurs, facebook n’était à l’origine qu’un moyen de simplifier la communication entre les étudiants d’Harvard. Dix ans plus tard, les réseaux sociaux sont devenus la base de la communication moderne et se tant développés qu’on en devient vite dépassés : entre Twitter, Instagram, Vine ou encore Trello, difficile de s’y retrouver. Mais l’essentiel est là, tous sont censé rassembler les individus. On échange, on partage et le tout, en temps réel. Sauf que parfois, ils connaissent certaines dérives. Au final, les réseaux sociaux peuvent diviser les internautes en un seul clic.

Alors bien sûr, tous ces réseaux ont d’excellents côtés. Souvenez-vous de ce jour où Enora le Soir était à Bordeaux : vous avez pu suivre l’équipe grâce à eux. Ils sont instantanés, pratiques, simples. Mais paradoxalement, ils peuvent faire des ravages. Il ne suffit que d’un tweet pour mettre le feu aux poudres. Que ce soit sur le plan politique, religieux, ou encore social, il n’a jamais été facile de répandre la haine et forcément, ce sont les jeunes qui sont en ligne de mire. Par exemple, combien d’enfants ont été harcelés ou insultés via les réseaux sociaux ? Trop, beaucoup trop. Parce qu’il a bien fallu se mettre à la page, le gouvernement à tenté de cadrer l’usage de ces réseaux. S’il est possible aux usagers de signaler des comptes dits « malveillants » ou « menaçant », des pôles de surveillance ont été mis en place et la loi a, elle aussi, fini par s’adapter.

Concernant les discriminations par exemple, la loi s’applique aussi sur le web : « A la suite des initiatives auprès de Twitter en décembre dernier, le gouvernement a entamé un travail constructif avec le réseau social afin de trouver des solutions techniques rendant possible la détection et la lutte contre les propos illicites qui ne peuvent être impunément publiés en France », expliquent Fleur Pellerin et Najat Vallaud-Belkacem en soulignant qu’il faut protéger la liberté d’expression tout en protégeant les usagers.

D’ailleurs, toutes deux ont rappelé que « l’incitation à la discrimination, la haine ou la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine, de leur religion ou de leur orientation sexuelle est contraire à la loi française. Ces actes ou propos sont réprimés par la loi et le canal virtuel qu’ils ont emprunté ne rend pas moins punissables ceux qui les commettent ». Aussi, la semaine terrible vécue par la France aura de nouveau ouvert le débat sur la question. Il faut maintenant réfléchir à de nouveaux encadrements pour ces réseaux, de façon à limiter leurs dérives et ce, sur tous les plans.