Hier soir, Shaka Ponk s'offrait Bercy. Si c'était à prévoir, le show fut exceptionnel. europe2.fr y était et vous fait revivre la soirée.
A quelques heures du concert de Shaka Ponk à Bercy hier soir, nous ne savions pas à quoi nous attendre. Niveau pronostiques, europe2.fr misait sur un show spectaculaire et sur des riffs aussi électriques qu’énergiques. Bien sûr, nous étions loin du compte. En bonne voie, certes. Mais tout de même loin. D’abord, la salle n’est même pas remplie que les Monkeys ont déjà investi la fosse. Quand on sait de quoi Shaka Ponk est capable sur scène, on se presse au premier rang, forcément. Après qu’FFF ait fait monter la température d’un cran, leurs « copains de Shaka Ponk » débarquent, sous les cris de la foule. Ils attaquent avec Black Listed et la fosse se transforme en marée humaine. Tout le monde bouge, tout le monde hurle et enfin, le show peut commencer.
Nous n’en sommes qu’au second morceau et déjà, Frah va faire un tour du côté de la foule. En même temps le connaissant, nous n’en attendions pas moins. Sans plus attendre, on enchaîne avec Wanna Get Free et comme à chaque fois, c’est l’explosion côté public. Le premier single du White fait toujours autant d’effet et le live fait paraître la version studio bien fade. Si Shaka Ponk a sort The Black Pixel Ape la semaine dernière, pouvaient-ils vraiment ne pas jouer Come On Cama ? Comme toujours, la mise en scène est travaillée, impressionnante et on ne sait plus où regarder. Doit-on se concentrer sur Sam ? Sur Frah ? Sur les écrans ? Les lumières ? Au final, on finit par abandonner et par chanter parce qu’il n’y a plus que ça à faire.
On notera On The Ro’, Shiza Radio ou encore Last Alone. Les titres s’enchaînent si bien qu’on en perd la notion du temps. Après avoir redécoré la scène à sa façon, Frah escalade les cubes blancs disposés sur scène pour mieux se jeter dans la foule pendant Yell. Si les plus jeunes se défoulent sur Story O’ My Life, les parents, eux, préfèrent se déchaîner sur Sex Ball. Parce que c’est ça un concert de Shaka Ponk : c’est un show, un vrai. C’est un show où tout monde est dans le même bateau, où tout le monde se laisse emporter.
Après Heal Me Kill Me, I’m Picky résonne, histoire de refaire monter la tension. Comme à chaque fois, Shaka Ponk offrent un show spectaculaire, életrique et complètement dingue. En d’autres termes, non, ce n’est pas une légende. Ils sont bons sur scène, que ce soit dans une petite salle ou dans un Bercy bondé. En même temps, ils y sont un peu chez eux maintenant.