Écrit par marinepn - Publié le 10 Oct 2014 à 23:31

Quand Skip The Use passe par le zénith de Paris, toute la capitale est au courant. Vous avez raté ça ? europe2.fr y était et ne s'en est toujours pas remis.

Parfois, il y a des journées qui commencent mal. Vraiment, quand rien ne pourrait sembler pire, il y a toujours quelque chose pour vous rappeler que si, en fait. Sauf que finir une journée chaotique par un concert de Skip The Use, ça n’a pas de prix. Chez europe2.fr, nous savions que Mat Bastard était une vraie bête de scène. Seulement, il nous a mis une claque monumentale. Quand le groupe investit la scène parisienne, la salle bouillonne et la foule est en effervescence. Il ne suffira que d’un titre pour que la température monte. Quand vient Nameless World, elle monte d’un cran. Clairement, ils ne sont pas là pour plaisanter. Pourtant, le frontman décide de taquiner son public. Sommes-nous à Toulouse ? A Strasbourg ? A Marseille ? Non, nous sommes bien à paris et les cris sont là pour le démontrer.

Parce que Skip The Use est une grande famille, il faut bien rendre hommage à leurs « potes de Shaka Ponk », comme ils les appellent. A ce moment là, le public ne répond plus de rien. Alors forcément, quand Mat décide de jouer à « un, deux, trois, soleil » avec un zénith plein, personne ne trouve rien à redire et s’exécute. Voilà comment une véritable marée humaine se déplace, d’un seul mouvement. Autrement dit, il mène une foule déchaînée à la baguette. Bien joué.

Si Skip The Use a préparé des trucs de fou pour les zénith, ils ne font pas les choses à moitié. Au programme des cuivres, du rock et un solo de batterie des plus impressionnants. Encore une fois, le groupe prouve que sur scène, il est roi. Bien sûr, les titres comme Cup Of Coffee qui rappellent Can Be Late sont gravés dans les mémoires. Seulement, il faut aussi savoir surprendre. Là aussi, ils font un carton plein. Plus tard, le frontman s’offre un « retour dans les 90’s ». Très bien. Au point où nous en sommes, il peut nous emmener où il veut, vraiment. Après Darkness Paradise, Skip The Use décide une fois de plus de prouver qu’il peut tenir un zénith sans grand effort. Résultat, la foule s’assoit et se relève, telle une vague humaine. Tout le monde est debout, tout le monde est ensemble, comme il le réclame et ça, c’est mieux que tout.

S’il fallait résumer cette soirée, il faudrait dire que Skip The Use a réussi le pari dingue de réunir des milliers de personnes pour la même chose. Quelle que soit la couleur de peau, la religion, l’âge ou la classe sociale, tous étaient là pour vivre une soirée de folie, rythmée par des guitares acérées. Skip The Use est l’un de ses groupes qui prouvent que l’on a raison de croire en la musique, il montre qu’il faut encore croire en l’humanité. Parce que cette connivence entre le groupe et le public était incroyable, personne n’oubliera cette soirée. Bien sûr, c’est The Story Of Gods and Men qui vient confirmer cette idée. Si nous nous demandions àquoi nous attendre avec un groupe comme Skip The Use au zénith, c’est Ghost qui nous apportera la réponse. C’est simple, il fallait s’attendre à une apothéose. Après avoir tout donné sur Etre Heureux, Mat prévient la foule qu’histoire de faire les choses dans les règles de l’art, ils clôtureront la soirée avec « un florilège de toutes (leurs) chansons les plus dégueulasses ». Très bien, nous prendrons tout ce qu’il y a à prendre parce que clairement, ce concert au zénith était incroyable. En attendant, nous avons tous survécu.