On ne dirait pas comme ça mais être une femme, c'est fatiguant. Ca, Chelsea l'a bien compris. Du coup, après avoir changé de sexe une première fois, il a décidé de revenir Matthew. Vous êtes perdus ? Explications sur europe2.fr.
S’il existent 10 bonnes raisons d’être célibataire, il en existe tout autant quant il s’agit d’être une femme. Pourtant, tout le monde n’y trouve pas satisfaction. C’est le cas de Mathew qui, il y a sept ans, est devenu Chelsea. Autrement dit, le jeune Britannique a décidé de devenir une femme. Le souci, c’est que personne ne lui a parlé des conditions d’après vente. Parce qu’être une femme veut dire porter des talons, se maquiller, s’épiler ou encore avoir l’air présentable en toute circonstance (il y a une réputation à tenir tout de même). europe2.fr vous l’accorde, cela en devient vite exténuant. Résultat, Chelsea a décidé de redevenir Matthew. C’est vrai, pourquoi se compliquer la vie ?
Pour mieux comprendre, il faut se remettre dans le contexte. Si Matthew n’avait jamais réussi à se sentir bien dans un corps d’homme, envisager de devenir une femme restait la meilleure solution. Après avoir essuyé un refus de la part d’un chirurgien, il s’accroche. Encouragé par Katie Price, il va au bout du projet et devient une femme. Coût de l’opération, 10.000 livres et le tout, aux frais du contribuable. Sept ans plus tard, l’histoire se répète mais dans l’autre sens cette fois : « J’ai toujours voulu être une femme mais aucune intervention chirurgicale n’arrive à me donner un vrai corps féminin et j’ai l’impression de vivre un mensonge. C’est crevant de me maquiller et de constamment porter des hauts talons », confie t-il aux médias Britanniques.
Pour sa prochaine opération, il prévoit une réduction mammaire ainsi qu’une intervention difficile (et douloureuse) visant à lui redonner un pénis. Avec une facture s’élevant à 14.000 livres, pas étonnant que l’affaire fasse scandale. la première fois, la sécurité sociale avait pris en charge les frais d’intervention, le poussant à croire qu’il en serait de même cette fois. « Je ne me sens pas coupable du fait que la santé publique paie à ma place, parce que je considère que je n’ai pas le choix. J’ai besoin de ces opérations pour le bien de ma santé mentale », avoue t-il. Très bien.