Aujourd'hui dans le Zoom A Zazoun, on se penche sur le phénomène du phishing expeditions (ou technique de l'hameçonnage). Vous ne savez pas encore ce que c'est ? Explications sur europe2.fr.
Internet est de loin la meilleure invention de tout les temps. Seulement parfois, il faut s’en méfier. S’il y a peuJennifer Lawrence l’a appris à ses dépens avec des photos sexy hackées. Aujourd’hui, c’est un homme politique Anglais qui se retrouve au coeur d’un scandale. Bien sûr, les deux affaires sont totalement différentes. Si l’actrice a été victime d’un hacker mal attentionné, un ministre Anglais a, lui, été victime d’un journaliste adepte du Phishing Expeditions. Si le nom est barbare et presque imprononçable, beaucoup ignorent de quoi il s’agit. Pour faire simple, cette technique dite de l’hameçonnage est la dernière trouvaille de certains journalistes Anglais pour piéger les personnalités politique. Il suffit de se créer un compte fictif sur les réseaux sociaux, de choisir la photo d’une mannequin suédoise parfaite et de se faire passer pour une groupie. Après quelques mails, on passe rapidement à l’étape supérieure, à savoir SMS et autres discussions instantanées pour mieux s’envoyer des photos pour le moins osées.
Voilà comment le représentant du gouvernement Anglais Brooks Newmark s’est retrouvé à faire des excuses publiques après que des photos montrant son anatomie (ainsi que son pyjama « motif cashemire ») aient été dévoilées. Si l’homme pensait les avoir envoyées à une jolie militante de son parti, c’est en réalité avec un journaliste freelance qu’il échangeait. Chez europe2.fr, nous imaginons plutôt bien la douche froide lorsque la vérité a éclaté. Bien sûr, le scandale n’a pas mis longtemps à surgir : Un homme politique (et père de famille) ne devrait pas voir ce genre de photos apparaître. Seulement très vite, le débat s’est dirigé vers le Phishing Expeditions et sur les paratiques des journalistes. Si cette affaire a éclaté, c’est parce que le DailyMiror l’a publiée en s’appuyant sur l’étude du journaliste freelance en question. Sur les réseaux sociaux, les hommes politiques y vont de leur commentaire : « C’est pathétique. Sensationnalisme et moralisme ne font pas bon ménage », peut-on lire par exemple. Quant à savoir qui des journalistes ou des politiques a raison, c’est un débat sans fin.