Écrit par marinepn - Publié le 23 Mar 2018 à 08:00

Hier soir, ils jouaient à domicile. Le groupe le plus déjanté de la scène rock française a électrisé l'AccorHotels Arena, encore une fois. Report.  

Jouer à Bercy pour Shaka Ponk, c’est un peu comme jouer à la maison. Cette arène, ils la connaissent par coeur et chacun de leur passage laisse toujours une marque. Hier soir, Frah, Sam et leur bande ont clairement électrisé la salle, laissant des fans compètement drainés (dans le bon sens du terme, on vous rassure). Venus pour défendre leur dernier opus (The Evol’), ils n’en ont pas oublié leurs anciens hits pour autant.

Ils arrivent sur scène à 21h et déjà, la salle est surchauffée. Il faut dire qu’avant eux, c’est Maï Lan qui s’est chargée de préparer le public. Dès les premières secondes, dès que l’intro du White Pixel Ape Show commence, on comprend que pour le MonkAdelic Tour, les Shaka Ponk se sont surpassés : effets visuels et sonores, rien n’a été laissé au hasard. La pression monte chaque seconde un peu plus et quand Killing Hallelujah démarre, c’est déjà l’hystérie dans la fosse. On avait parié que Frah s’y jetterait dès le troisième titre et… on a perdu. En fait, il est allé à la rencontre du public parisien dès le premier morceau. Parce qu’ils sont venus défendre The Evol’, on retrouve -évidemment- de nombreux morceaux issus de cet opus : On Fire, Bunker, Faking Love ou encore Fear Ya déchaînent les foules.

Parce que Shaka compte maintenant de nombreux hits à son actif, Twisted Mind suffit à déclencher une véritable tornade dans la fosse. Avand de jouer Party, Frah invite les quelques 15 000 personnes présentes à se lancer dans une « p*tain de fiesta » et il ne faudra pas le leur dire deux fois. Clairement, quand on va voir Shaka Ponk, ce n’est pas pour rester cloué sur son siège. Si vous avez aimé au moins autant que nous leur reprise incroyable de Smells Like Teen Spirit par Nirvana, sachez qu’ils la jouent en live (et que c’est encore mieux). Frah se fraie un chemin dans la fosse pour mieux atteindre les gradins tandis que Sam interprète le titre perchée sur un bloc, au milieu de la foule.

Shaka Ponk dégaine ses titres (en soignant ses transitions ce qui, admettons-le, est appréciable) mais surtout, le groupe maîtrise le public comme personne. On retiendra notamment les « vagues » (oui, les vagues) provoquées par Frah dans la fosse. Avant de jouer les mythiques I’m Picky et Palabra Mi Amor, ils nous offre l’un des meilleurs hommages jamais vu en live : une battle avec les versions virtuelles de Bowie, Prince, Kurt Cobain et Lemmy Kilmister. Et c’était une claque, une vraie.

Avant de définitivement partir, ils jouent Mysterious Way et Rusty Fonky avant d’offrir un final à la hauteur de ce premier live. Ce soir, ils remettront ça avec leur dernier concert à l’AccorHotels Arena et laissez-nous vous dire que si vous manquez ça, alors vous ne savez pas ce que vous ratez.