Écrit par marine pineau - Publié le 10 Août 2022 à 11:24

Il y a neuf ans, Katy Perry nous offrait l'excellent Roar. Zoom sur l'un de ses morceaux les plus cultes.

A retrouver sur l’album Prism, Roar est de loin l’un des morceaux les plus cultes de Katy Perry. Et justement, loin de nous l’idée de vous faire remonter le temps mais, le single célèbre aujourd’hui son neuvième anniversaire – l’occasion pour nous de nous plonger dans son histoire. Tout de suite, pas moins de trois choses à savoir sur le morceau !

ON NE CHANGE PAS UNE EQUIPE QUI GAGNE

Premier single chargé de défendre Prism, Roar a été écrit par Katy Perry – en collaboration avec son amie Bonnie McKeeet. Côté production, Max Martin et Dr. Luke se cachent derrière le titre. Cette même équipe avait notamment travaillé sur Teenage Dream.

ALLER DE L’AVANT

Vous le savez peu-être, Roar est un hymne à aller de l’aller et à embrasser le futur :  A cette période, Katy Perry entamait un tout nouveau chapitre de sa vie – juste après avoir divorcé de Russell Brand : « C’est un peu une chanson d’auto-responsabilisation. Je l’ai écrite parce que j’en avais assez de garder tous ces sentiments à l’intérieur et de ne pas parler pour moi-même, ce qui a causé beaucoup de ressentiment. Évidemment, j’ai suivi beaucoup de thérapie depuis mon dernier disque et c’est de cela qu’il s’agit », confiera t-elle plus tard au micro de BBC Radio 1.

L’INFLUENCE DE STALLONE

Si vous avez vu les films Rocky alors, The Eye of the Tiger vous dit quelque chose. Et justement, Katy Perry reprend ce mantra né dans les années 80 : ainsi, lorsque la chanteuse évoque l’oeil du tigre, elle fait référence au courage et à la détermination que le personnage interprété par Stallone, Rocky Balboa, a utilisé dans le film Rocky III (1982) pour vaincre le personnage de M. T, Clubber Lang.

Au fil des années, Roar a trouvé son public et s’est -peu à peu- imposé comme un classique : « Quand la culture pop peut influencer les choses d’une quelconque manière, quand une chanson devient quelque chose de plus grand qu’un simple morceau, c’est la plus grande chose pour moi », déclarera plus tard le producteur Max Martin. « J’ai vu la vidéo où tout le personnel d’un hôpital pour enfants chantait ‘Roar’, et ça m’a rappelé quelque chose. J’ai tendance à déprécier ce que je fais. Je pense que c’est une conséquence du fait que j’essaie de garder mon ego sous contrôle. Je me dis : « Mais qu’est-ce qu’on fait toute la journée alors que d’autres travaillent pour l’égalité, pour la Syrie, pour combattre le cancer ? ». Mais ensuite, quelque chose comme ça arrive ; une chanson trouve son chemin en dehors du studio et finit par signifier quelque chose pour les gens. Ce n’est pas tout le temps que je suis fier d’un morceau, mais je le suis quand il s’agit d’une chanson comme Roar ». Tout est dit.