A l'occasion de la sortie de son premier album éponyme, europe2.fr a rencontré Arcadian, le trio révélé par The Voice. Découvrez notre interview !
Ils nous avaient tapé dans l’œil dès le début avec leur audacieuse reprise de « Carmen », le tube de Stromae. Boostés par leur passage dans l’émission The Voice où ils avaient fini demi-finalistes en 2016, les trois membres d’Arcadian sont bien décidés à se faire une place dans le paysage musical français. D’abord potes de galère devenus colocataires, Yoann Pinna, Florentin Cabezon et Jérome Archermann ont su tirer profit de leur aventure sur TF1 en se démarquant grâce à des voix harmonieuses et des reprises très personnelles. Désormais, c’est avec leurs propres compositions qu’ils espèrent convaincre le public. Pour faire suite à « Folie Arcadienne », un premier single festif dévoilé au début de l’été, le groupe publiera le tout premier album de sa carrière ce vendredi 14 avril. En douze chansons, Arcadian livre un opus à son image : pop, frais et bourré d’énergies positives. europe2.fr est allé interroger les jeunes musiciens afin d’en savoir plus sur leurs nouvelles compos, leur parcours et leur vie après The Voice. Entretien avec trois artistes aussi sympathiques que passionnés.
europe2.fr : Salut les garçons ! Votre premier album sort vendredi. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
Yoann : Je dirais que c’est de la pop surtout basée sur des harmonies et de la musique joyeuse, festive. Voilà en quelques mots !
Jérome : On essaye de faire en sorte que ce soit frais. Il y a toujours les instruments de base qu’on a l’habitude d’utiliser, piano, cajón et guitare, accompagnés d’un peu d’électronique.
Yoann : Les textes racontent notre histoire, nos rencontres, les émotions par lesquelles on est passés. C’est l’histoire de beaucoup de jeunes d’aujourd’hui, on a essayé de rester assez général dans tout ça, tout en faisant part de nos expériences personnelles. On est très contents et on a hâte d’avoir l’avis de tout le monde. On n’en peut plus d’attendre !
europe2.fr : Comment s’est déroulée la phase de composition ? Vous écrivez vos propres textes ou vous avez collaboré avec des compositeurs ?
Jérome : On a co-écrit avec plusieurs auteurs dont Ben Mazué, Ycare, Davide Esposito, et Jean Etienne Maillard. Ils ont tout de suite compris où on voulait aller et ça a très vite fonctionné entre nous. C’était un grand plaisir de pouvoir travailler avec eux parce qu’ils ont une super plume et de très bonnes idées. Ça a été un super travail de collaboration.
Yoann : On a chacun un peu nos spécialités, moi justement j’étais plus axé sur les textes, Jérome plus sur tout ce qui était création musicale, et Flo sur les arrangements. Donc finalement ça s’est fait un peu naturellement. Il y avait une très bonne ambiance parce que les auteurs qu’il a cité juste avant, ce sont des chouettes types qui sont vraiment très ouverts. On a passé beaucoup de temps avec eux à discuter parce que c’était très important pour nous que les textes nous parlent. C’est vrai qu’on n’a pas forcément écrit les textes tels quels parce que ce n’est pas notre métier. Nous à la base on est des musiciens, on est des mecs qui adorent faire de la scène. Mais on a évidemment fait tout ce travail d’équipe ensemble pour que ce soit tout de même nos chansons.
Florentin : En plus de cela, ce sont des gens qui n’ont vraiment pas d’égo. C’est-à-dire qu’ils nous faisaient une proposition, si quelque chose nous dérangeait ou ne nous plaisait pas, on retravaillait avec eux les textes pour faire en sorte que ça nous colle vraiment. C’était vraiment un travail d’équipe.
« On avait envie de s’éloigner un peu de notre quotidien, d’aller chercher quelque chose d’autre qui nous passionne. »
europe2.fr : Vous avez repris des chansons aux styles musicaux très différents. Quelles sont vos influences personnelles ?
Florentin : Je pense que la particularité de notre groupe, c’est qu’on a chacun des influences vraiment différentes. A la base, Jérome était vraiment branché folk, un peu de rock et de jazz aussi. Moi j’étais plus dans la pop, le pop-rock…
Yoann : Et moi j’aimais bien les trucs un peu plus urbains, plutôt rap et reggae. Donc au début dans les covers, on amenait chacun un peu notre touche, que ce soit au niveau des rythmes, ou de la manière d’interpréter… Et notre album est dans cette continuité, on a gardé les influences qu’on avait déjà sur les covers.
Florentin : C’est en travaillant des covers qu’on a dessiné petit à petit notre univers à nous et qu’on a vraiment compris quel genre de musique on voulait faire ensemble. Donc c’est le travail et l’expérience des covers qui nous a permis de trouver notre identité musicale.
europe2.fr : On a tous une histoire particulière avec la musique… Comment êtes-vous tombés dedans ?
Jérome : Personnellement j’ai une famille de musiciens. Ils sont non professionnels mais font tous du piano, de la batterie, alors je suis un peu né là-dedans. C’est venu hyper naturellement, à 5 ans j’ai commencé à tapoter sur le piano avec ma sœur et mon frère. C’est vite devenu une passion et je n’ai jamais arrêté.
Florentin : Moi dans ma famille, surtout du côté de mon père, ils sont vraiment musiciens. Alors à chaque fois que j’allais là-bas depuis tout petit je les voyais faire de la musique ensemble en famille et ça m’a tout de suite attiré. Je me suis inscrit au solfège à six ans et c’est venu comme ça naturellement.
Yoann : Moi je n’ai pas du tout une famille de musiciens. A part mon père qui est d’origine italienne et qui chantait beaucoup du Eros Ramazzotti à la maison quand j’étais petit, donc ça m’a toujours un peu perturbé ! (rires) J’étais un peu le pitre de la famille qui faisait le show dans le salon, donc au début j’ai plus découvert l’art de la mise en scène que celui de la musique. C’est venu à l’adolescence, les premiers groupes de rock, j’ai commencé à faire de la guitare. A 17 ans, je suis monté à Paris pour faire de la musique, et me voilà là maintenant !
europe2.fr : Donc si je résume bien, vous êtes tous arrivés là par vocation et pas par hasard…
Florentin : Exactement, ce n’est pas par hasard. Et je dirais même, pas par hasard du tout. Parce qu’il y a quand même un moment où il a fallu dire à nos parents qu’on y croyait, qu’on avait vraiment envie d’aller à Paris pour faire de la musique. Les parents, c’est toujours compliqué quand tu leur dis ça. Evidemment ils étaient super flippés, ils me disaient « mais tu ne vas jamais réussir à gagner ta vie, c’est un métier très compliqué, très peu de gens y arrivent ! ».
Yoann : Il y a d’ailleurs une chanson qui parle bien de ce sujet sur l’album, c’est « La Fuite ». Ça raconte un peu cette envie de vivre nos rêves, notre envie de faire de la scène tout le temps, de voyager… Et de s’éloigner un peu de notre quotidien, d’aller chercher quelque chose d’autre qui nous passionne.
Jérome : On a cette chance tous les trois, d’avoir des parents très compréhensifs. Personnellement, je n’ai pas eu besoin d’insister beaucoup. Ils ont simplement voulu que j’ai une formation avant, pour ensuite monter à Paris et tenter ma chance. Mais c’était le seul deal, ils ont été super cool.
europe2.fr : Revenons à l’histoire du groupe. Comment avez-vous trouvé votre nom et quelle est sa signification ?
Yoann : On a eu une discussion commune avec celui qui est comme notre grand frère et le 4ème membre du groupe, notre manager Benoît. On est tombés sur une histoire qui nous a beaucoup plu. C’est un mythe de Nicolas d’Estienne d’Orves qui raconte l’histoire d’une fratrie appelée les Arcadiens, qui à l’époque vivait dans les bas-fonds de Paris. Ils étaient les maitres penseurs de ce qui allait se passer artistiquement parlant à Paris. C’est un très très vieux mythe bien sûr. Mais comme on jouait dans le métro, qu’on était un peu comme une fratrie, c’était assez cohérent. Et puis on ne voulait pas s’appeler les Arcadiens, on voulait vraiment que ce soit une entité, donc Arcadian tout court.
Florentin : On a fait un petit test, on s’est dit qu’on gardait ça pour le moment, et puis c’est resté parce qu’on n’a pas trouvé mieux ! (rires)
Jérome : Oui, parce qu’il faut bien dire que ce nom est sorti après un long moment de brainstorming. Il faut savoir qu’avant ça, il y a des gros dossiers ! On avait des noms de villes…
Florentin : Ouais on avait Metropolitan, St Petersbourg, Odeon Square parce qu’on traînait beaucoup à Odéon…
Jérome : A la fin, on en était presque à chercher dans la botanique, les noms de fleurs ! On allait s’appeler Fougère ! (rires)
europe2.fr : Vous avez acquis beaucoup plus de visibilité grâce à The Voice. Vous aviez quelle image de cette émission, avant d’y participer ?
Yoann : Effectivement, on a beaucoup flippé au début quand on nous a approché. Ce n’était pas trop ce qu’on voulait, on imaginait un autre parcours. Et puis finalement en y réfléchissant bien, aujourd’hui un tremplin comme The Voice est la plus belle façon de se faire connaitre pour des jeunes comme nous. Le défi dans une émission comme celle-ci, c’est de ne pas changer, de conserver tes convictions et ton style musical. Notre but premier c’était de rester nous-même et que si possible, ça plaise.
Jérémy : Pour revenir à ta question, à la base ça nous tentait moyennement. On voulait plutôt faire un travail de terrain, sans trop savoir où aller. C’est toujours compliqué de savoir qu’elle est la bonne chose à faire. Evidemment on connaissait l’émission, on connaissait même des personnes qui l’avaient déjà faite.
Yoann : Ça aussi c’était cool, parce qu’on a pu en discuter avec nos amis. On n’a pas foncé dedans tout de suite parce qu’on se disait que ça pouvait bien marcher, mais qu’on pouvait aussi complétement se griller…
europe2.fr : Donc c’est la production qui vous a approché ?
Florentin : Oui, c’est un peu fou comme histoire. On était dans un studio de répétitions pour préparer un concert et The Voice faisait les pré-castings dans le même studio. Donc ils nous ont vu passer et nous ont demandé si on était intéressés. Au début on a dit non parce que ce n’était pas notre idée de parcours. Ils sont revenus le lendemain et le jour d’après, alors on a longuement réfléchi et on s’est dit pourquoi pas. Ils sont venus nous écouter, on a joué « Carmen », ils ont beaucoup aimé et voilà.
Jérome : C’est vrai que quand t’es approché par une production comme ça, que tu connais l’énorme visibilité que ça peut apporter, ça mérite quand même un temps de réflexion.
Yoann : Je ne pense pas qu’on les aurait approchés nous même à l’époque. Maintenant évidemment, on ne regrette rien !
« The Voice, c’est une expérience qu’on gardera en mémoire à tout jamais. »
europe2.fr : Selon vous, les émissions de ce genre sont une bonne école pour ceux qui souhaitent percer dans la musique ? Vous le conseilleriez à de jeunes artistes ?
Tous : Evidemment !
Jérome : Même humainement, c’est une super expérience. Après je pense que mentalement, il faut être accroché surtout quand tu es tout seul. Nous, c’était plus facile parce qu’on était trois. Mais si on a envie d’avoir une visibilité, qu’on a un projet à proposer, je pense franchement qu’en France en ce moment, il n’y a pas meilleur tremplin.
Florentin : Surtout que c’est vraiment une émission bienveillante. Il n’y a pas d’histoires de concurrence entre artistes, et même les équipes de l’émission qui sont là avec nous au quotidien pendant l’émission sont vraiment bienveillantes et adorables. C’est vraiment une expérience qu’on gardera en mémoire à tout jamais.
Yoann : Pour résumer, oui on le conseille vraiment, si on veut en vivre et qu’on y croit, c’est une super opportunité !
europe2.fr : Comment avez-vous vécu l’après The Voice, la médiatisation soudaine et cette nouvelle notoriété ?
Yoann : On est encore dedans en fait, parce qu’il n’y a pas eu de pause ! On a encore l’impression que The Voice c’était hier alors que ça fait presque un an pourtant. On est sortis de l’émission le samedi et on était en studio dès le lundi pour trois mois d’enregistrement. En même temps, on a enchainé avec tous les concerts d’été parce que notre super manager nous avait calé 50 dates dans toute la France pendant l’été. Pour tout te dire, on s’est retrouvés à la Fête de la saucisse de Morteau, dans un endroit juste incroyable ! Je te parle de celui-là parce que c’est celui qui m’a le plus marqué ! (rires) Tu arrives et les gens sont tellement heureux de te voir et tu partages tellement de choses sincères avec eux. Finalement il y avait une très bonne ambiance. Nous, on avait juste envie de voyager, de passer notre été à se trimbaler notre matos pour faire des concerts. C’était super cool !
Jérome : On commençait aussi, justement après The Voice, à avoir envie de proposer nos nouvelles compos personnelles, celles qui allaient figurer sur l’album. Alors ça nous semblait important de faire des concerts dans des petits festivals pour voir comment étaient reçues nos chansons.
Yoann : Après l’été, la chanson « Folie Arcadienne » est entrée en radio, donc on a commencé la promotion et puis on est toujours dedans ! Entre temps, on a fait les premières parties de Slimane, de Matt Pokora. On a beaucoup de travail, on n’a pas à se plaindre et on espère que ça va continuer comme ça !
europe2.fr : Vous avez des nouvelles de Mika depuis la fin de l’émission ?
Jérome : On l’a vu quand on est retournés sur le plateau de The Voice samedi dernier. Après c’est un artiste international et accompli, il a beaucoup de travail donc il ne nous a pas aidé pour l’album. On n’a pas énormément de nouvelles dans la vie de tous les jours, mais quand on le croise il est très content de pouvoir prendre des nouvelles, de voir qu’on est encore là et qu’on a quelque chose à proposer.
Yoann : Lui et son équipe aussi d’ailleurs. La mère de Mika par exemple, elle est venue nous voir l’autre jour pour nous dire qu’il adorait le deuxième single « Ton Combat » qu’on venait de faire en live. Et ça me touche venant de lui parce qu’il n’était pas obligé de le dire. Nous de notre côté, on suit toujours The Voice. On regarde un peu l’émission pour voir s’il a un autre préféré que nous ! (rires)
« Faire trois Zénith par semaine, nous on demande que ça ! »
europe2.fr : Il y a des artistes français ou internationaux avec qui vous aimeriez collaborer à l’avenir ?
Yoann : On a des influences différentes donc c’est difficile à dire. Dernièrement, on aime bien ce que fait Boostee par exemple. A l’international, je dirais Charlie Puth. On aime beaucoup son travail aussi.
Florentin : Il y a tellement d’artistes. Moi personnellement, même si c’est totalement différent de ce qu’on fait nous, j’adore la voix de Loïc Nottet. Son album vient de sortir et il a une voix incroyable.
Jérome : Et puis Stromae bien sûr, ce serait un rêve pour nous !
Yoann : D’ailleurs si tu nous entends Stromae : écoute au moins notre reprise de « Carmen » s’il te plait ! (rires) On ne l’a toujours pas rencontré mais on ne perd pas espoir !
europe2.fr : Vous faites actuellement la première partie de Matt Pokora sur sa tournée des Zénith. C’est plus difficile de jouer en première partie, devant des gens qui ne sont pas là pour vous et que vous devez convaincre rapidement ?
Yoann : Ecoute on a vraiment un accueil fou, et c’est d’ailleurs pour ça que la production de Matt Pokora nous a invité sur beaucoup d’autres dates de la tournée. Aussi parce que nous aussi ça nous fait vraiment kiffer. Faire trois Zénith par semaine, nous on demande que ça !
Florentin : Que ce soit avec le public ou même avec Matt, ses musiciens, ses danseurs, ça se passe vraiment très bien, tout le monde est vraiment adorable. Je pense que déjà, il a un public qui est vraiment très cool, très facile. Par chance, c’est à peu près le même genre de public que le nôtre, c’est à dire assez jeune et majoritairement féminin. Du coup, c’est un peu plus facile pour nous. Et puis avec le premier single « Folie Arcadienne » qui passe de plus en plus en radio, les gens sont de plus en plus nombreux à connaitre le morceau et je pense que ça aide aussi à nous identifier. Les gens participent vraiment bien.
Yoann : Et puis on ne va pas se mentir, les gens viennent écouter Matt Pokora qui reprend Claude François, donc ils viennent clairement pour s’amuser. C’est surtout ça qui fait que nous, on match bien avec son public. Donc on est très contents, et puis comme on l’a dit il est vraiment super cool avec nous.
europe2.fr : Est-ce que vous préférez jouer dans des petites salles intimistes, avec une vraie proximité avec le public, ou plutôt dans grandes salles avec plein de monde et le show qui va avec ?
Jérome : Ce n’est pas comparable, ce sont deux mondes différents. Je pense que c’est aussi une question d’habitude. Nous, on n’a tellement pas l’habitude de faire des grosses scènes que pour nous c’est tout nouveau et on trouve ça génial, forcément.
Yoann : On a presque envie que la salle reste tout le temps allumée pour qu’on puisse voir tout le monde !
Jérome : C’est ça ! Mais quand on a l’habitude, comme Matt Pokora qui en fait plein tout le temps par exemple, je pense qu’on apprécie très certainement de revenir sur des salles plus petites. C’est une ambiance tellement différente.
« Les réactions qu’on reçoit par rapport à ce qu’on fait, c’est un moteur pour nous. »
europe2.fr : Normalement qui dit album dit forcément tournée… Vous avez des choses qui se préparent de ce côté-là ?
Jérome : Oui ce serait la suite logique, après il faut voir comment ça va se passer.
Yoann : On a déjà pas mal de festivals, on communique surtout sur Twitter, Instagram, et Facebook pour annoncer où on joue. Donc les personnes qui aiment nous suivre peuvent savoir où on passe en concert. D’ailleurs j’en profite pour le dire, les gens nous demandent souvent si c’est notre management ou notre maison de disques qui gèrent nos réseaux. La réponse est non, on se bat pour que ce soit nous ! Parce que c’est notre seul moyen de garder vraiment le contact avec eux après la scène.
[Leur attaché de presse, en off : « Je confirme, et en plus ils le font bien ! »]
Yoann : Ah merci ! Tu pourras noter qu’il a dit ça ! Pour revenir à la tournée, c’est quelque chose qui devrait arriver. C’est en discussion, on espère que ça arrivera. Plutôt vers la fin de l’année.
europe2.fr : Enfin pour conclure, vous avez un petit message pour vos fans ?
Jérome : On espère que l’album sera à la hauteur de leurs attentes et de leur soutien, parce qu’il est assez énorme !
Florentin : On adore vraiment être en contact direct avec eux et on adore qu’ils nous donnent leurs ressentis, leurs envies… On fait en sorte de répondre à tous leurs messages.
Yoann : Je ne vais pas être très original, mais merci. Ce qu’ils nous offrent tous les jours, les messages de soutien, les réactions qu’on reçoit par rapport à ce qu’on fait, c’est un moteur pour nous. On ne les lâchera pas !