On vous l'accorde, ce n'est pas une révolution : la K-POP a toujours été là- seulement, elle ne se démocratisait pas encore. Et puis, BTS (et d'autres gros groupes) ont tout changé. Ca y est, la vague K-POP est lancée.
« C’est un tout un nouveau monde qui s’offre àvous ». On commence assez fort, c’est vrai. Mais en même temps, c’est le cas. BTS, c’est un monde à part : un monde où les médias sont nettement moins puissants que les fans, un monde où les records spectaculaires ne sont que des détails, des chiffres qu’on collectionne : le groupe peut se vanter d’avoir battu le record de Youtube avec 4 milliards de vues (oui, oui), d’avoir été nommé parmi les 25 personnalités les plus influentes du Time et surtout, d’avoir été le groupe le plus recherché sur Google aux Etats-Unis (après une performance donnée aux Billboard Music Awards). Focus sur le groupe qui raffle tout sur son passage.
A notre époque, les boysband se limitaient aux 2 be 3, aux Backstreet Boys et même à Blue, tiens. Après ça, la génération 2010 a eu droit aux One Direction et à leurs hordes de fans prêtes à tout. Et attention, quand on dit « prêtes à tout », ce n’est pas péjoratif (sans les directionners, le groupe n’aurait pas atteint une notoriété mondiale). Mais, et si on vous disait qu’il existait plus fort, plus puissant que les directionners ? C’est la fin d’une ère, on vous l’accorde. Mais c’est pourtant le cas. The Army, les fans auto-proclamés de BTS ont fait plus que ça : ils ont su mener leur groupe fétiche à un rang international. Résultat, BTS est partout. Et non, on ne parle pas de la formation post-bac.
BTS (ou Beyond The Scene, entre autres) est un groupe originaire de la Corée du Sud. Et quand on les regarde, ils ont l’air parfait. Pas un cheveu ne dépasse (et en parlant de cheveux n’essayez même pas de les différencier à cela, la couleur change plus vite que vous ne changez de basket), leurs vêtements de couturier sont extrêmement bien coupés et leur charisme est aussi éblouissant qu’un dentifrice Colgate. Bref, ils ont tout ce que nous recherchons. Pourquoi ? Tout simplement parce que dans un monde où Trump règne sur les Etats-Unis, où les relations humaines se ne limitent plus qu’à des SMS et où le soleil ne se pointe que moins de 100 jours par an, on a bien mérité un peu de paillettes et de couleurs.
Tout a commencé un 13 juin 2013. Pendant que certains comptaient les jours avant les vacances et que d’autres passaient leur bac, les BTS dévoilaient leur premier morceau : No More Dream (à retrouver sur leur premier album). Ce titre leur vaudra de remporter à plusieurs reprises le titre de « Nouvel artiste de l’année ». Et quand on voit la qualité des clips (et leur budget, aussi), la synchronisation des chorégraphies et tout le travail fourni, on se dit que c’est mérité. Mais, c’est en 2017 que tout change (vraiment) : les BTS détrônent notre Justin Bieber adoré et remportent le « Top Social Artist » de Billboard : avec 300 millions de votes, c’était peine perdue que d’essayer de les battre. 300 millions de votes, c’est la preuve qu’on est face à un phénomène soutenu par des fans incroyablement dévoués.
Au-delà du soutien sans faille d’une armée de fans capables de les exporter dans le monde entier, les BTS sont aussi une révolution pour les boysbands : « ils diversifient le paysage de la pop contemporaine », peut-on lire chez NME. Pourquoi ? Tout simpelment parce que dans notre culture, on s’attend surtout à entendre des groupe chanter en anglais. « Mais ce groupe sud- coréen a reussi à remplir un O2 Arena (soit, l’équivalent de Bercy en Angleterre, ndlr) deux fois en ne chantant presque que dans sa langue ». Le mélange des cultures, ils connaissent pourtant bien : pour preuve, le groupe s’est offert un petit remix de Idol avec Nicki Minaj. Maintenant qu’ils ont carrément battu le record de vues sur Youtube en 24 heures tenu par Taylor Swift herself, on se dit que ce n’est que le début. Qui sait, peut-être vous convaincront-ils de vous mettre au coréen ?
Et d’ailleurs, sachez qu’ils se produiront à l’AccorHotels Arena d’ici un mois.