"Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner...", vous connaissez cette chanson de Pink Martini ? Tout le monde la chante au moins une fois dans sa semaine parce que cinq jours de travail, c'est long. Or, et si quatre jours suffisaient ?
En ce jour de rentrée, tout le monde se voit obligé de dire adieu aux vacances. Il y a ceux qui retournent à l’école, certes, mais il y a aussi ceux qui reprennent le chemin du travail (et qui perdent leur temps dans les bouchons). C’est reparti pour 5 jours de galère et forcément,t on a du mal à sauter de joie. Or, il semblerait que quatre jours de travail soient beaucoup plus bénéfiques à notre santé. Alex Williams (un sociologue anglais) s’est penché sur la question et a même publié un article qui devrait vous plaire : « Comment le week-end de 3 jours peut-il sauver le monde (et nous aussi) » sur le site The Conversation.
D’abord, sachez que la semaine de quatre jours à un effet bénéfique sur l’environnement. Pourquoi ? Parce que moins on travaille, moins on consomme de l’énergie. Essence ou électricité, les économies sont considérables et ça, même le Daily Mail le dit : « Si les Américains travaillaient sur le même rythme que leurs homologues européens, ils seraient capables de réduire leur consommation en énergie de près de 20%. », peut-on lire. Si l’on se penche sur le trajet quotidien que chacun effectue tous les jours pour se rendre au travail (métro et cie), il est indéniable que la suppression d’un jour de travail ferait des économies considérables et ça, c’est très bon pour l’environnement. Sur le plan humain, les chercheurs de l’Université de l’Ohio ont étudié 7 500 personnes âgées de plus de 32 ans et en sont venus à une conclusion qui n’est pas si surprenante : « Travailler plus de 60 heures par semaine triplait le risque d’attaques cardiaques, de cancers, de diabètes et d’arthroses », explique le démotivateur. Notez que 72 % des personnes interrogés travaillent 60 heures par semaine…clairement, il faut un retour à la semaine de quatre jours.