L’industrie textile émet environ 1,2 milliard de tonnes de CO2 chaque année. 7 000 à 10 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire des jeans et des tee-shirts, soit environ 285 douches. De plus, les matières premières et colorants utilisés par les industriels contiennent certains produits toxiques. Compte tenu de ce bilan environnemental médiocre, 13 grandes marques de mode se sont engagées à appliquer des éco-scores à leurs produits.
Les enseignes concernées sont Lacoste, Decathlon, Aigle, Groupe Chantelle, OKAÏDI, Dim Hanes, Celio, Bonobo, Tape à l’oeil, Jules, Pimkie et Grain de Malice.
Ce score irait de A à E et permettrait de connaître l’impact environnemental d’un vêtement, en s’inspirant de ce qui existe déjà pour les produits alimentaires.
Ce système conçu par la startup Glimpact, prend en compte une quinzaine de pollutions. Émissions de CO2, utilisation des ressources en eau, effets sur la biodiversité, toxicité ou encore émissions de particules fines… Il pourrait être instauré d’ici à la fin de l’année 2023, du moins au sein des marques volontaires.
Selon Le Parisien, l’impact environnemental d’un vêtement peut varier de 1 à 10 en fonction des matières premières et des modes de production utilisés.