C’est une star planétaire ! Alors forcément, quand il se déplace, ce n’est pas n’importe comment. Vendredi 5 juillet, tard dans la soirée, nous étions dans les coulisses du festival lorsqu’un attroupement se crée au loin. Gardes du corps, caméramans, assistants, tous s’affairent autour d’une personne. Beyoncé ? Madonna ? Non, c’est bel et bien DJ Snake qui vient d’arriver quelques minutes avant sa prestation. Lunettes vissées sur le nez, marche déterminée, le jeune homme originaire de banlieue parisienne n’a pas le temps. Et pour cause, il ne s’arrête pas une minute. En témoigne son compte Instagram où on le voit performer sans transition des Etats-Unis à l’Espagne en passant par le sud de la France ou encore le Royaume-Uni. Rien n’est trop grand pour cet artiste aux milliards d’écoutes. Rien.
Sur la scène principale du Mainsquare, ils sont des milliers à attendre le frenchy qui a réussi. Tellement nombreux qu’on peut à peine se déplacer. Les flashs de lumière s’emballent, les baffes résonnent à des kilomètres à la ronde, Dj Snake entre en scène. Et pas qu’un peu. En anglais (parfois en français aussi), le producteur incite la foule à claquer des mains, à sauter, à s’amuser quoi. Et ça fonctionne. Tellement bien d’ailleurs qu’il enchaîne avec ses tubes les plus célèbres parmi lesquels Lean On (2,6 milliards de vues sur YouTube s’il vous plait) ou encore Taki Taki (« seulement » 1,4 milliards de vues). Aidé par des lanceurs de flammes gigantesques, William de son vrai prénom a su mettre le feu à la cité d’Arras. Mais pas le temps de se congratuler, son jet privé l’attends pour sa prochaine aventure.