L’ascension d’Eddy De Pretto aura été fulgurante. La Fête de Trop a été un succès phénoménal tandis que son deuxième single, Kid, connaît le même destin. Le jeune parisien démarrait hier la tournée chargée de défendre son premier opus, Cure. Au programme, une soirée intense et survoltée.
La Cigale est complète. Tous sont venus applaudir Eddy de Pretto, jeune prodige de la musique urbaine qui a su s’imposer dans les charts avec seulement quelques titres. On aurait pu s’attendre à croiser de nombreux fans qui n’ont même pas dix- huit ans, des fans qui, parce qu’aussi jeunes que lui, auraient pu s’identifier. Mais, non. On ne peut pas coller d’étiquette à son public. Dans la salle, on croise autant de trentenaires que qu’étudiants : preuve que même sur scène, Eddy de Pretto se différencie des autres. De toute façon, il est de ces artistes que l’on ne peut pas mettre dans une case.
Côté titres, on retrouve des morceaux qui, évidemment, ont fait le succès de Cure. Rue de Moscou, Banlieue ou encore Jimmy font partie de la setlist. Eddy de Pretto s’approprie la scène – comme s’il était fait pour ça. S’enchaînent ensuite Quartier des Lunes, Random et le très attendu Kid – en même temps, pouvait-il faire l’impasse sur ce morceau ?
Pour entendre La Fête de Trop, il faudra patienter un peu : le titre démarre après Normal, Mamere ou encore Musique Basse. Dans le public, on est conquis : c’est une chose d’apprécier l’album mais c’en est une autre de l’entendre en live. Eddy de Pretto quitte la scène après un rappel (il a d’ailleurs choisi Ego et Honey pour clore son show). Cette première était une réussite et clairement, ce live n’était pas la fête de trop, au contraire. On dirait plutôt que c’était la première d’une longue série