Encore un set qui nous aura fait oublié l’automne et la grisaille ambiante. Avec ses morceaux teintés de Kazoo dont lui seul à le secret, le duo Ofenbach est parvenu à renvoyer quelques milliers de personnes en vacances, le temps de quelques minutes. Sur scène, ils ont tout donné et si vous l’avez manqué, sachez que leur popularité n’en n’est qu’à ses débuts – ils iront haut, bien plus haut. Et vous les reverrez. Mais à Paris, on s’est félicités d’être dans la salle.
On les attendait depuis le début et enfin, les voilà sur scène. Après Domenico Torti etClean Bandit, Ofenbach s’est imposé à Paris sans grand effort. Ils nous avaient déjà dit que ces 20 minutes seraient bénéfiques à leur changement de style et visiblement, ils n’avaient pas tort. Ce set était percutant, énergique.. tout ce qu’il faut pour que la foule comprenne ce qu’est l’esprit d’Electroshock. On aura reconnu leur mythique You Don’t Know Me ou encore mais ce que nous garderons en tête, c’est ce mix incroyable de Hit the Road Jack. Clairement, ils ont dépoussiéré le hit de Ray Charles. Comme quoi, vos parents n’écoutent pas que des trucs dépassés et la musique, la vraie, réside dans les classiques.
Ils ont beau être très jeunes, les deux français ont prouvé ce soir que le talent n’était pas une question d’âge, bien au contraire. <b>Et le plus beau, c’est qu’ils ne restent pas scotchés derrière leurs platines</b>. Ils bougent, occupent la scène et terminent en étant proches du public. Du grand Ofenbach, pour faire simple.