Faut-il encore présenter Fakear ? Le Jeune DJ a su se faire une place de choix dans les charts, sur les ondes et dans le coeur du public. Que ce soit Lune Rousse, Animal, Neptune ou -plus récemment- Silver, il est à l’origine d’un nombre impressionant de tubes et ce soir, il a donné un aperçu de son talent. Magique.
.@fakearmusic aux platines ! #ElectroShock pic.twitter.com/pdAzSYbfqu
— Europe 2 Officiel (@Europe 2fr) 1 avril 2016
On se souvient de sa performance incroyable à Marseille en janvier dernier et visiblement, vous avez été nombreux à être intrigués par sa façon de composer. Son secret ? « Je prends des bouts de chansons que je découpe et je les assigne sur les 16 petits carrés, 32 possibilités de jouer », a t-il confié à Morgan en interview. Pour lui, c’est comme user de percussions et le résultat est unique, personnel et incroyablement artistique. Des morceaux comme Lune Rousse, il n’y en a pas deux. Le public a eu droit à une version live plus que convaincante.
« A la base, je suis parti d’une formation classique, je ne suis pas DJ. Derrière une platine, je suis un peu maladroit », avoue t-il. Maladroit ? Quand il est sur scène, il ne l’est absolument pas. Fakear ne se contente pas de dégainer ses sons les uns après les autres, il prend le temps d’interagir avec le public. Les titres qui ont fait sa renommée se succède devant un public conquis et les ovations se multiplient. A Electroshock, les artistes qui jouent sont tous différents, certes, mais tous aussi bons. Quand Joris Delacroix et Alan Walker ont soulevé le zénith, Yall et Ofenbach l’ont enflammé. Fakear, lui, l’a envouté grâce à un set rondement mené. Il envoûte, hypnotise, transporte, embarque… appelez ça comme vous voulez mais quand il quitte la scène, on se sent bien. Juste, bien.