Il y a des chansons devant lesquelles on est obligé de s’incliner ! Hotel California du groupe Eagles en fait partie. Sorti en 1976, le morceau s’est alors directement placé en tête des charts américain. Un succès dans la durée puisqu’il s’est écoulé depuis ce jour à plus de 32 millions de copies. Un exploit pour cette mélodie inspirée de We used to know de Jethro Tull qui résonne toujours dans nos mémoires comme un long poème d’amour. Seulement voilà, derrière la description de ce fameux hôtel se cache en réalité des secrets beaucoup moins idyllique qu’ils n’y paraissent…
Si le groupe a choisi le luxueux Beverly Hills Hotel pour illustrer la pochette de son album, ce n’est en réalité pas du tout de cet établissement que Glenn Frey (décédé en 2016 à l’âge de 67 ans) et Don Henley dépeignaient la description. Bien au contraire. En effet, les deux artistes racontent l’histoire de la fuite d’un individu, enfermé entre les quatre murs d’un hôtel, qui s’avère en réalité être un centre de désintoxication. Le texte nous parle de l’impossibilité pour les jeunes musiciens de quitter le monde de la musique californienne. Prisonniers de ces cages dorées, les artistes tombent alors systématiquement dans la drogue ou l’alcool. Une fin bien moins reluisante que celle que l’on imaginait en écoutant cette chanson mythique.
Porteurs d’un esprit libertaire synonyme de ces années, les membres de Eagles signent un titre qui a su se tracer son chemin vers la postérité. Récemment élu plus gros vendeur de tous les temps (38 millions de copies) avec leur album Eagles. Their Greatest Hits, le groupe a même détrôné le fameux Thriller de Michael Jackson. Des hommages qui ne s’arrêtent plus puisque le magazine Rolling Stones a même placé le morceau Hotel California à la 49ème place des 500 plus grandes chansons de tous les temps. Le rêve américain.