25 ans, ça se fête ! Cette année encore, les Solidays ont ouvert leurs portes à des milliers de festivaliers. Au programme de cette première journée, la crème de la nouvelle scène française : la sublime Juliette Armanet, Julien Granel, Zaoui, Adé ou encore Jain se sont succédés pour mieux donner le coup d’envoi d’une vingt-cinquième édition haute en couleurs.
Sous un soleil de plomb, nombreux sont ceux qui ont déambulé sur les terres de l’Hippodrome de Longchamp qui, pour l’occasion ,s’est paré aux couleurs de Solidarité Sida. Paillettes sur les joues, boas autour cou (« On est encore au concert d’harry Styles ! », s’exclamera une festivalière derrière ses lunettes roses), et bouées licornes (véritable classique) étaient de mise pour cette première journée. On commence fort avec Julien Granel qui, fidèle à lui-même, est arrivé sur la scène Domino avec aplomb. Sous l’immense chapiteau bleu, l’artiste est arrivé en grande pompe pour mieux faire danser la foule. Au programme, des morceaux tels que Plus Fort – qui, évidemment, pourrait être la originale de la cause si bien défendue par les Solidays.
Au même moment, sur la scène Bagatelle, Jain offre un show survolté. Après de longues années passées loin des scènes, l’interprète de The Fool est venue présenter son dernier album (au titre éponyme). Si des titres inédits rythment sa performance, Jain n’en n’oublie pas les classiques qui, encore récemment, faisaient trembler ce même festival. Et justement, dire que le public de Solidays était heureux de retrouver Jain serait un euphémisme : brillante de milles feux, la jeune artiste s’élance sur scène avec la ferme intention de nous faire danser. Et, mission accomplie : si bien accomplie qu’à mi concert, la foule acclame une Jain qui, depuis la scène, observe la scène avec humilité et gratitude. Alors que les cris du public résonnent tout autour, elle enchaîne avec Makeba qui, sans surprise, met le public dans tous ses états.
A 21h, sur la scène Dôme, Adé (artiste la plus programmée en festival cette année) s’élance sur scène. Venue défendre son premier album solo (Et Alors ?), la jeune artiste nous offre avec générosité les titres qui, depuis près d’un an, nous bercent : Tout Savoir, Sunset ou encore Insomnies résonnent – faisant danser un public trop heureux de la retrouver aux Solidays. Et Nashville à Longchamp, il n’y a visiblement qu’un pas ! Adé nous transporte dans l’univers qui, depuis la génèse de ce premier projet, est le sien. Avec un groupe irréprochable, l’interprète de Side by Side ambiance tout ceux venus se presser sous la toile colorée.
« Vous êtes 50 000 ! » – Juliette Armanet
Parce qu’aux Solidays, on a pas le temps chômé, direction la Scène Paris pour assister au show de la lumineuse Juliette Armanet ! Après une tournée effrénée aux quatre coins du pays, Juliette Armanet entretient la flamme avec son public. Toute de noir vêtue, l’artiste se présente devant 50 000 personnes avec toute la fougue qu’on lui connait. Au piano, elle ouvre le show avec Boum Boum Baby avant de littéralement enflammer la scène sur Qu’importe. Infatigable, Juliette Armanet enchaîne les tubes de L’indien à Vertigo en passant par l’Amour en solitaire, le public profite de chaque seconde – scandant les paroles. Evidemment, si l’apothéose était un morceau, ce serait Le Dernier Jour du Disco ! Explosion de joie dans la foule, confirmant le talent de l’artiste.
Après la tempête Armanet, place à Zaoui. De retour sur un festival qui lui a déjà livré « beaucoup d’émotions », l’interprète de laisse aller ton corps retrouve son public. Après avoir chauffé la foule sur un air de Lykke Li, des morceaux tels que Toute la France et mauvais résonnent. Le moment de grâce ? Lorsque Zaoui interprète Salope – classique de Thérapie Taxi. Il n’en faudra pas plus pour que la foule explose. Une belle façon de clore cette première journée survoltée.
Rendez-vous le 24 juin pour la suite des Solidays ! Suivez le festivals sur les réseaux sociaux d’Europe 2 !
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