A l'affiche de ce troisième jour de festival, Lous and the Yakuza s'est imposée parmi les artistes qu'il ne fallait pas manquer.
La fête bat son plein à Carhaix où, depuis près de trois jours, les Vieilles Charrues ont repris leurs quartiers. Oubliée, l’édition rallongée made in 2021, place à une édition qui, pour la première fois depuis deux ans retrouve son ampleur. Pour célébrer son trentième anniversaire en grande pompe, le festival s’est offert une affiche plus qu’alléchante : Stromae (qui ouvrait le bal), Aloïse Sauvage, Angèle, Juliette Armanet ou encore Clara Luciani se sont ainsi succédés sur scène. En ce samedi, en plein après midi, alors que les premiers festivaliers foulaient déjà la plaine, une jeune artiste belge avait pour défi d’entamer cette troisième journée : Lous and the Yakuza a livré une performance qui a fait l’unanimité.
Celle qui, en 2020, nous offrait Gore – un premier album prometteur- s’est emparée de la scène Kerouac avec une aisance envoûtante. Au programme, des morceaux issus de son opus mais aussi quelques nouveautés (telles que « Hiroshima »). S’il lui faudra quelques minutes pour trouver ses marques devant un festival d’une telle ampleur, Lous and the Yakuza saura finalement trouver son public : alors que certains scandent les paroles de ses textes (d’un engagement sans faille) à la virgule près, d’autres, découvriront un talent brut qui, inévitablement, ira loin.
Avec cette première performance, Lous and the Yakuza a fait une belle entrée au sein de la famille des Charrues... et quelque chose nous dit que l’histoire est loin d’être terminée.