Véritable tête d'affiche du Main Square, Depeche Mode a livré un concert que les festivaliers ne sont pas prêts d'oublier.
Tout au long de la journée, nous avons croisé toutes sortes de T-shirt arborant fièrement le nom de Depeche Mode : pas de doute, une majorité de festivaliers attendait ce concert avec impatience – et nous avec. Il faut dire qu’après presque quarante ans de carrière, la formation a eu tout le temps de s’imposer parmi les légendes. Alors évidemment, leur live était immanquable. On ne va pas se mentir, quand on sait qu’un groupe comme celui-ci va se produire, on a tendance à avoir des attentes et des « expectations », comme diraient nos voisins américains. Et à partir de là, la déception vient vite. Mais clairement, il n’en n’est rien. Depeche Mode arrive sur scène à 21h30, devant un public chauffé à bloc.
Parce que la programmation d’un festival ne permet jamais de jouer un véritable concert, le groupe n’a joué qu’une heure et quarante minutes mais, c’est déjà bien assez. La bonne nouvelle pour les fans de la première heure, c’est que festival oblige, les hits et les morceaux cultes ont été privilégiés au dernier album.
Avant qu’ils n’arrivent sur scène, Revolution (des Beatles) résonne dans la Citadelle alors évidemment, tous les festivaliers présents se pressent autour de la scène. Depeche Mode prend place, avec le charisme et l’élégance qu’on connait à la formation. Côté titres, ils commencent avec Going Backwards et à partir de là, c’est une avalanche de morceaux qui s’abat sur le Main Square : Cover Me, Somebody, Precious, In Your Room ou encore Never Let Me Down Again, rien n’est oublié. Dans le public, on se déchaîne comme jamais, profitant de chaque minute. Dave Gahan est le roi de la scène, tournoyant (parfois) bras ouverts.
pas de concert digne de ce nom pour Depeche Mode sans Enjoy The Silence et le mythique Just Can’t Get Enough. Lorsqu’ils quittent la scène, les britanniques laissent des festivaliers heureux et satisfaits.