Vous le savez, la semaine prochaine, Muse sortira son nouvel album. Pour vous, Lionel est allé à la rencontre du groupe et s’est entretenu avec les Britanniques. Au programme, Drones et sa conception. Après quelques mots en Français, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Drones met en avant un personnage et clairement, ce dernier est intriguant. Quand on leur demande de nous en dire plus, ils avouent que l’histoire de l’album est « influencée par la guerre entre l’intelligence artificielle et les sentiments ». A partir de là, un parallèle se dresse avec les être humains qui, parfois, ont du mal à « exprimer leurs sentiments ». Comme Matt Bellamy le souligne, « la technologie nous pousse à nous déconnecter du monde réel » tandis que les « drones font parties des avancées technologiques qui font peur aux gens ». Là-dessus, il n’a pas tort.
Après plus de vingt ans de carrière, Muse n’a plus aucune preuve à faire. Seulement, il aurait été légitime d’angoisser à l’idée de revenir sur le devant de la scène. En ce qui les concerne, « c’est plus excitant que stressant » Après, le stress avant de monter sur scène, lui est bien là (et pourtant, lorsqu’on les voit sur la scène du Big Weekend Festival, on ne s’en doute pas un instant). A les écouter, c’est Psycho qui a reçu le meilleur accueil du public lorsqu »ils ont commencé à jouer le titre en live et maintenant qu’il est officiellement sorti, on les croit : Psycho est une arme de destruction massive.
Cet été, Muse sera en France pour quelques festivals. Lorsqu’on leur demande d’évoquer quelques souvenirs de leurs concerts précédents sur le territoire, Matt Bellamy se souvient de Saint Malo, en 1999 : « c’était la première fois qu’on jouait hors de l’Angleterre. C’était un concert énorme avec plus de 10.000 personnes ! Notre première vraie expérience de festival, c’était en France ». Et nous sommes ravis d’apprendre ça. Chez europe2.fr, nous sommes sûrs que les festivaliers sauront les accueillir comme il se doit cette année.