Et si, en 2015, il était possible d'envoyer des odeurs par SMS avec son smartphone ? C'est le parie de l'oPhone. europe2.fr vous en parle avec la Tendance de Bak.
Aujourd’hui, dans Enora le Soir, la Tendance de Bak a évoqué le potentiel futur des smartphones. Il a été baptisé l’oPhone, en référence directe au téléphone d’Apple avec un « o » pour odeur ou odorat. On se croirait revenus aux grandes heures de l’odorama, une technique qui n’a jamais vraiment réussi à s’implanter. Pourtant, les scientifiques du Laboratoire (situé dans le 1er arrondissement de Paris) se lance dans le concept de l’oPhone. David Edwards, professeur de génie biomédical à Harvard, confirme qu’il y a « un grand intérêt de la part de la Silicon Valley, car il s’agit concrètement de pouvoir changer la communication globale aujourd’hui ». L’oPhone est un petit appareil capable de générer des odeurs par émission de vapeur. Il serait lié à un smartphone à qui l’on demande d’envoyer un signal olfactif. Découvrez une démonstration dès maintenant sur europe2.fr ! Pour une autre tendance de Bak d’Enora le Soir découvrez le retour du body-painting.
Le concept est plutôt simple : grâce à une application, vous choisirez quelle odeur envoyer à un de vos amis par exemple en l’accompagnant d’un SMS quelconque. L’oPhone est d’ores et déjà capable de gérer 32 odeurs originales dont on peut mélanger huit dans un seul message olfactif. Le tout propose donc plus de 300.000 combinaisons possibles. Pour tous les petits malins qui s’imaginaient pouvoir envoyer des messages avec des odeurs disons désagréables, sachez que ce n’est pas possible, les constructeurs de l’oPhone ayant choisi de se concentrer sur des odeurs liées au café ou à la nourriture en général par exemple. Cette avancée technologique semble intéresser bon nombre d’annonceurs. David Edwards nous l’annonce : « Depuis des mois on a des conversations avec des représentants du monde alimentaire, du cinéma, des parfums, des voyages et des voitures. » L’oPhone sera-t-il l’avenir du smartphone ? Il faudra attendre sa commercialisation dès 2015 ou encore les sessions de démonstration prévues fin juin au Laboratoire. On vous laisse avec une autre tendance de Bak sur l’histoire des prénoms en France.