Depuis l’époque de Skinny Love, Birdy a bien grandi. La chanteuse britannique a pris son envol, s’imposant toujours un peu plus dans les charts et dans le paysage musical. Après avoir foulé la scène du Somerset House à Londres, elle s’est attaquée à celle de Musilac. Attendue (tout comme Vitalic, Justice ou encore Texas), elle a livré un concert parfait – doux et puissant à la fois.
Birdy, c’est la délicatesse à l’état pure. Et pourtant, elle renferme une puissance incroyable. Si vous avez déjà eu la chance de la voir sur scène, vous le savez. Quand on l’a connue, elle était l’adolescente à la voix magnifique qui reprenait Bon Iver avec une facilité et une fragilité déconcertante. Mais cette fois, Birdy a grandi, elle a mûri et surtout, elle est venue présenter son dernier album. Lorsqu’elle arrive sur scène (après la performance entrainante d’Olivia Ruiz), ils sont déjà des milliers à attendre. A peine installée à son piano, elle entonne Growing Pains (titre qui ouvre justement Beautiful Lies).
Trouvant un équilibre entre anciens tubes et nouveau, elle enchaine avec People Help The People et il n’en faudra pas plus pour que la foule parte au quart de tour. Elle connait les paroles, elle les chante et en plus, elle vit la chanson. Bien sûr, Birdy n’est pas venue que pour interpréter ce morceau culte ! On retiendra surtout sa performance poignante sur Skinny Love (devenue aussi culte que l’originale) et la puissance avec laquelle elle a joué Keeping Your Head Up. Aussi difficile de donner un concert sans jouer Let it all Go (cover de Rhodes). Du haut de ses 21 ans, Birdy a prouvé plusieurs choses. La première, c’est que le talent n’a pas d’âge. La deuxième, c’est qu’on peut avoir l’air douce et inoffensive tout en étant incroyablement puissante.