Il les admire et s’est lui-même dit « impressionné » de les savoir à quelques mètres de lui au festival d’Europavox 2019. Pour Roméo Elvis, qui n’a derrière lui que peu d’années de carrière, c’est « rêve de gosse ». Et si le jeune homme semble rester les pieds parfaitement ancrés sur terre, cela ne l’a pas empêché de retourner le festival. Une ambiance électrisante qui n’a pas manqué de contaminer les spectateurs moins emballés par l’artiste. En effet, ils étaient très nombreux à attendre le groupe de rock écossais. Une sorte de choc des cultures comme il fait bon d’en voir dans ce genre d’événement. Décryptage.
Roméo Elvis
Les températures sont au plus haut à Clermont-Ferrand à l’occasion du festival Europavox 2019. Et alors qu’il est difficilement supportable de rester longtemps en extérieur, ils sont des centaines à attendre patiemment la venue de leur idole du moment : Roméo Elvis. Pour éviter les malaises, les organisateurs de l’événement arrose en permanence les festivaliers. On leur conseille de se mettre à l’ombre. À 20h30, lorsque le rappeur belge entre en scène, ils sont des milliers sur l’esplanade de la place du 1er mai. Visiblement très en forme, le jeune homme fait le show comme il se doit. « Montrez la force que vous avez. Allez les jeunes ! » s’écrie t-il en plein milieu de son set. Vêtu du nouveau maillot de l’équipe de foot locale, il entame tour à tour ses plus grands tubes. Entre gros mots et bonnes paroles, Roméo oscille toujours de la même manière. Idem pour sa musique, qui se veut à la fois douce et agressive. En tout cas, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, impossible de l’ignorer. Ça tombe bien puisque ce n’était pas notre intention…
Franz Ferdinand
Peu après 22 heures, l’espace devant la Grande Scène s’est totalement rempli. Très clairement, c’est le groupe de rock écossais qui a ramené le plus de monde jusqu’ici à Europavox. Et si le public s’est légèrement vieilli par rapport au set d’avant, il y en a pour tous les âges. Mondialement connu, Franz Ferdinand peut aujourd’hui se targuer d’occuper une place de choix sur la scène musicale depuis plus d’une décennie et demi. Et alors qu’ils entament leur prestation, le chanteur Alex Kapranos (Huntley) en profite pour baragouiner quelques mots en français. Les tubes se suivent et donnent envie de bouger. « Le rock’n’roll n’est pas mort » glisse Hélène, en charge des réseaux sociaux chez Europe 2. Et c’est tant mieux. Sur Take Me Out, la foule est en délire. Si l’air demeure toujours très chaud, la nuit tombée offre quelques heures de répit aux festivaliers qui en profitent pour se déchaîner sur les chansons du groupe britannique. Et ces derniers le leurs rendent bien puisqu’ils passeront près d’une heure trente sur scène. On rentre. C’était génial. On a adoré. Et qu’importe si on manque d’objectivité.