Le 9 février dernier, les fans de Disco se sont donnés rendez-vous au Palais des Sports de Paris pour Saturday Night Fever. Pour le coup, on a vécu la fièvre du jeudi soir mais la fièvre quand même !
Saturday Night Fever est un film culte mais une majorité s’accorde à dire que le film a mal vieilli. Alors quand on nous a annoncé une comédie musicale basée sur le long-métrage avec en tête d’affiche Fauve Hautot, on ne pouvait que se montrer curieux. Dans la salle, on s’installe au rythme des plus grands tubes disco et à peine arrivés, on est éblouis par les boules à facettes : tout présage une bonne soirée. On ne vous refait pas le topo du film : Tony (Nicolas Archambault) vit à Brooklyn avec ses parents et même s’il est quincaillier le jour, il se transforme en danseur génial la nuit. Un soir, alors qu’il passe une soirée à l’Odyssée 21 (son QG), il est subjugué par le talent d’une inconnue flamboyante -Stephanie (Fauve Hautot).
On aime la répartie de Stephanie, on aime aussi la gentillesse de Tony. Mais ce qu’on aime le plus, c’est leurs talents de danseurs. On savait Fauve Hautot douée, on savait qu’elle était incroyable mais la voir sur scène n’a absolument pas la même dimension. Oubliez Danse avec les Stars regardé tranquillement dans votre salon et allez voir de quoi elle est capable en vrai. Elle rend chaque pas, chaque mouvement simples, si bien qu’on se dirait presque que nous aussi on pourrait y arriver – mais le petit cours de disco donné à l’entracte nous a balancé notre incompétence au visage !
Le public est invité à monter sur scène pour quelques pas de disco #SNF #SaturdayNightFever @SatNightFeverFR @FauveHautot pic.twitter.com/m64yRjZRUc
— Bulles de Culture (@bullesdeculture) 9 février 2017
Côté musique, on retrouve les classiques qui ont fait la renommée du disco comme Disco Infrerno ou encore Stayin’ Alive. Mais attention ! Oubliez le disco de vos parents et embrassez sa version 2.0 : la jeune génération s’est appropriée ces hits cultes (Kylie Minogue, Jess Glynne ou encore Domenico Torti – qui a l’habitude d’ouvrir tes Electroshock) et c’est un véritable vent de fraîcheur. Notez qu’il y a du live : un trio interprète quelques titres tandis que Tragedy et If I Can’t Have You sont chantés par des membres de la troupe. Le casting est fait en live tous les soirs, si bien que JAMAIS vous ne verrez le même spectacle. Et ça, c’est ce qu’il nous fallait. Un peu de changement ne fait pas de mal.
Totale folie avec @SatNightFeverFR La disco emporte tout sur son passage !! #SNF #love pic.twitter.com/VYb8VkPiM4
— USofParis (@usofparis) 9 février 2017
Clairement, il y a bien trop à dire pour simplement se contenter de ces quelques lignes. Tout ce que l’on peut vous conseiller, c’est de ressortir votre plus belle veste à paillettes et d’y aller. Allez-y parce que c’est drôle, parce que les comédiens sont incroyables sur scène, parce que les jeux de lumières sont géniaux. Allez-y parce qu’on a tous besoin d’oublier le contexte actuel et surtout, parce que le disco soigne tout : de la déprime au coeur brisé en passant par la mauvaise journée !
Bref un conseil, foncez tous voir @SatNightFeverFR ! ???????????? c’est de la bombe !
— Hastings ♥ (@xMathildeB) 9 février 2017
Mention spéciale aux effets mobiles qui nous donnent l’impression de voir un spectacle à 360° et à Lionnel Astier qui, encore une fois, nous aura fait rire. Stephane Jarny, Stephane Roy et toute la troupe nous auront offert un vrai show. On vous le répète : sortez les paillettes, le Kuros comme Didier Travolta dans Disco et allez-y. On parie que vous allez ressortir en chantant ET en moulinant ?
* Toutes les dates et informations sont à retrouver ICI.