Que Bastille soit votre genre de musique ou non, vous n’avez pas pu passer à côté de ces anglais. Formé en 2010, le groupe n’a pas mis bien longtemps à se faire un nom dans le milieu, séduisant le public, les médias et les artistes. Ils sont créatifs, classes et doués ; difficile de les ignorer. La sortie de leur prochain album, tout le monde l’attend mais avant septembre, la petite bande écume les festivals; Vous les avez manqué au Sziget ? Si ce report ne vous suffit pas, sachez qu’il passeront par paris (Rock en Seine) en août prochain. Mais pour l’heure, direction Budapest qui, le temps d’un set, s’est mise aux couleurs de l’Angleterre.
En live, on les savait puissants. Mais cette fois, ils ont livré un show que la foule présente n’est pas prête d’oublier. Dès les premières notes de Bad Blood, issu de leur premier album, le public se montre curieux. Les titres s’enchaînent devant leurs airs ébahis et Things We Lost In The Fire fait un véritable carton. Toute la fosse accompagne Dan Smith, le chanteur, qui vient au plus proche de la foule. Il commence par l’avancée de la scène avant de monter au sommet de la régie à une bonne cinquantaine de mètres de haut ! Le public -de plus en plus nombreux- est conquis par le charme so british de Dan et de ses partenaires. Alors que certains artistes balancent leurs titres, eux les présentent la plupart de leurs chansons par une très brève explication de texte, ce qui est appréciable. Le 7 ème titre, Good Grief, premier single de Wild World est repris par toute l’assistance, avec son refrain entêtant : « Every minute, every hour, I miss you, I miss you, I miss you more ».
L’ambiance, déjà très belle tout au long de ce show, est à la fois pro et conviviale. Les vidéos renforcent le tout et au moment du rappel, le show atteint son paroxysme. Evidemment, Pompeii a mis le feu.