Comme ce fut le cas pour Sting vendredi soir, on ne vous présentera pas Texas. Le groupe britannique a su s’imposer dans les charts et surtout, dans le patrimoine musical. Si en 1988 ils jouaient sur la scène de leur Université, ces années-là sont bien loin. Trente ans plus tard, Sharleen et sa bande sont arrivés en vainqueurs sur la scène de Musilac. C’est une Sharleen survoltée qui fait une entrée fracassante sur scène, accompagnée de ses musiciens.
Ils ouvrent avec le mythique I Don’t Need a Lover (toujours efficace) et il ne faut pas longtemps à la foule pour commencer à scander les paroles. En même temps, quelques minutes avant l’entrée en scène de Texas, des milliers de festivaliers ont entonné une Marseillaise aussi puissante qu’intense – de quoi se mettre directement dans l’ambiance. Pour en revenir à Texas, le groupe est là pour défendre ses tubes les plus mythiques mais aussi son nouvel album, Jump On Board (sorti en 2017). On retiendra notamment Let’s Work It Out, titre qui fait son effet en live.
Les fans de la première heure ont pu se déchainer sur Say What You Want ou encore sur Summer Son (mythique). Sur scène, Sharleen donne tout, faisant honneur à sa réputation. Admettons-le, on a apprécié de voir trois femmes (Olivia Ruiz, Birdy et Sharleen de Texas) se succéder sur scène et livrer des performances incroyables, puissantes et énergiques. Quand elle ne danse pas, la chanteuse fait saigner sa guitare et lorsqu’elle ne joue pas, elle semble émerveillée de voir à quel point les festivaliers sont dedans. Oui, ils connaissent ses chansons par coeur et oui, ils sont là pour le prouver. Après un live maîtrisé, électrique et rodé, Texas quitte la scène et laisse les festivaliers se remettre de leurs émotions. Pourtant, le répit ne sera pas bien long : quelques minutes plus tard, Justice s’est emparé de la scène Montagne – rien de mieux pour continuer une soirée déjà bien entamée.