Avec un album sorti il y a quelques semaines (The Now Now), Gorillaz est de retour sur les routes. Avant de se produire au Lollapalooza de Paris, la formation britannique a fait escale à Carhaix, pour les Vieilles Charrues. Et lorsqu’ils arrivent sur scène, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui sont déjà en place – en même temps, un concert de Gorillaz, ça ne se manque pas. C’est M1 A1 qui ouvre le bal et déjà, on sait que l’ambiance sera bonne – très bonne. La foule danse déjà, si bien qu’il est difficile de se frayer un passage pour espérer voir autre chose que les écrans géants disposés de chaque côté de la scène. Véritables prodiges, les britanniques de Gorillaz ne lésine pas sur les moyens lorsqu’il s’agit du live : featurings, effets lumineux, choristes et scénographie, tout est pensé.
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Tranz, Last Living Souls ou encore Rhinestone Eyes, le groupe enchaîne, devant un public en ébullition. Entre deux morceaux, Damon Albarn fait une petite pause, essayant de parler Breton. « Ma prononciation n’est pas bonne », s’excusera t-il avant d’aller voir les premiers rangs pour obtenir de l’aide. Il finira par lâcher un « F*ck it », avant de remonter sur scène et de poursuivre. Viendra Humility, l’un des lead single de The Now Now et évidemment, c’est un succès. Tout le monde danse, se lâche et crie, profitant du moment. Sur Strobelite, c’est une ambiance disco teintée de funk qui se répend sur les Charrues. Petit bonus, Peven Everett nous fait l’honneur de sa présence. Sur Hollywood, il faudra par contre se contenter de la vidéo de Snoop Dog. Mais qu’importe, le titre fait son effet.
On notera surtout la performance de Little Simz sur Palace Garage : un débit incroyable, un presence scénique et une alchimie parfaite entre elle et le groupe. Garage Palace restera clairement l’un des moments les plus marquants du show. Peven Everett reviendra sur Stylo et après Dirty Harry et Magic City, c’est Feel Good Inc qui est jouée – et dire que la foule hurle à s’en décrocher la mâchoire serait un euphémisme. Tout le monde saute, crie et chante les paroles de morceau culte.
Pour le rappel, Gorillaz a choisi Lake Zurich, Saturn Barz, KIds With Guns et l’incroyable Clint Eastwood. Le show se termine en apothéose et lorsqu’il quitte la scène, c’est un Damon Albarn heureux qui remercie le public. Véritable génie, celui qui s’illustre aussi au sein de Blur est capable de jouer avec le disco, le funk, le rap, la techno et le rap et à chaque fois, c’est efficace et bien pensé – every single time. Deux heures de show (ou presque), aucune longueur et une ambiance festive, c’est un sans faute pour Gorillaz.