Il nous vient de Norvège, il n’est âgé que de 27 ans et déjà, il peut se venter d’avoir conquis des millions de personnes à travers le monde. Pour clotûrer son deuxième jour en beauté, le festival a misé sur Kygo. S’il avait déjà mis le feu au Zénith de Paris, il faut bien avouer que ce n’était rien face au show indescriptible donné aux Vieilles Charrues. Celui qui vient d’unir ses forces à celles d’Imagine Dragons pour Born To Be Yours a dégainé ses tubes un à un, ne laissant aucun répit aux festivaliers. Et c’était aussi excitant que beau à voir.
Quand Kygo prend place derrière ses platines, il surplombe le festival. Et déjà, on sait qu’il va proposer un show calibré et très travaillé. Effets sur écrans géants, canons à fumée, effets pyrotechnique… celui qui s’inspire aussi bien de la nature que des gens qui l’entourent pour composer et imaginer sa scénographie ne déçoit pas. Côté tites, comme à son habitude, Kygo propose autant de covers que de morceaux originaux. Venu défendre son album intitulé Kids In Love, le jeune DJ s’autorise souvent à remodeler des hits – comme The Middle, signé Zedd. Si l’ambiance monte toujours un peu plus, le moment le plus poignant du concert restera sûrement l’hommage à Avicii. « Cette chanson est pour lui ! », lancera t-il à la foule avant d’entamer Without You. Et cet hommage, avouons-le, est tout sauf triste. La foule danse, bouge, crie, plane et lève les bras en l’air – comme si faire la fête était justement le meilleur moyen de rendre hommage au DJ disparu.
Quand il enchaîne sur Stargazing, hit magistral, les quelques dizaines de milliers de personnes présentes scandent les paroles. Kygo enchaîne : It Ain’t Me, Remind Me To Forget, Kids in Love et surtout, le cultissime Firestone, il pourra se vanter d’avoir retourné les Vieilles Charrues.