Qui n’a jamais triché lors d’un examen ? Enora le Soir en parlait, tricher ou ne pas tricher, telle est la question… Concours blanc, interro surprise, contrôle mal préparé… Sauf exception, tout le monde a déjà tenté au moins une fois d’échapper à la surveillance du professeur afin d’aller glaner une information ou la réponse à l’une des questions du test. Et lorsqu’il s’agit de frauder, les élèves font alors preuve d’une inventivité quasi sans limite ! Utilisation du smartphone, antisèches au dos de la règle, formules pré-enregistrée dans sa calculatrice, tous les moyens sont bons pour repartir avec la meilleure note possible d’un examen ! Il n’est donc pas surprenant de constater, à la lecture de chiffres fournis par le ministère de l’Education Nationale et relayés par Leparisien, que la triche a augmenté d’environ 9.8% entre l’édition 2013 du bac et l’édition 2014 !
« 515 dossiers de tentatives de fraude ont été présentés en 2014 aux commissions contre 469 l’année précédente (+9,8%) », rapportent les chiffres du ministère de l’Education nationale dévoilés par Leparisien. Mais qui dit fraude dit quasi inévitablement sanction ! C’est ainsi que « 385 dossiers ont été sanctionnés par les commissions en 2014 contre 325 en 2013, soit une augmentation de 18,5% » ! Et ces sanctions, quelle formes peuvent-elles prendre ? Au-delà de l’évident 0/20 à l’épreuve en question, les élèves coupables de fraude risquent un blâme avec inscription sur leur livret scolaire, et peuvent se voir interdire de passer le bac ou tout diplôme de l’enseignement supérieur pendant une ou deux années. Dans les cas les plus extrêmes, la durée de cette interdiction peut être étendue à cinq ans voire prendre un caractère définitif, et les fraudeurs s’exposent même à des sanctions pénales. Ça ne plaisante pas !