Ce matin, des milliers de lycéens ont planché sur le Bac Philo. Et parce qu'on y est tous passé, on s'est souvenu de tout ce que l'on a pu se dire pendant cette épreuve.
Le bac, on en garde tous un souvenir plus ou moins bon. Mais le pire, quelle que soit la section reste le bac philo. Ah, la philo. On a mangé des polycopiés toutes l’année, on a essayé de comprendre les points de vue de philosophes qui, admettons-le, n’avaient pas l’air de se comprendre eux-même. Bref, quand on s’est retrouvé devant nos copies, seuls face à nos méninges, on a un peu paniqué (vraiment, légérèment). Mais, comme vous, on s’est fait quelques réflexions.
- « Pitié, faites que ça tombe sur l’art, la liberté ou le désir »
- « Nietzsche, comment on écrit Nietzsche??! »
- « C’est un peutôt si jesors au bout d’une heure, non ? »
- « Mais pourquoiest-ce que je suis le/la seul(e) a avoir parlé de ça ???! »
- « Ah moinsd’unmiracle lesgars, c’est terminé pour moi »
- « Attends, mais on a étudié la dialectique du travail d’Hegel ? Mais, où ? Quand ? J’étais où ?! »
- » ‘Je pensedonc je suis’, c’est le seul truc que je connais, le seul truc que je dois caser ».
- « Si jefoire la philo, je peux me refaire avec les maths/ l’anglais/ la géo… bref, n’importe quelle autre matière »
- « Est-ce queça va me servir dans la vie, sérieusement ? »
- « J’aurais peut-être dû relire un peuau lieu de mater des séries la semaine dernière »
Cette années, les futurs bacheliers ont planché sur la vérité, la culture ou encore le désir (pour la section S). Ca vous rappelle des souvenirs ? C’est normal, on a tous prié pour tomber sur le désir ou sur l’art, histoire de s’épargner le casse-tête de la politique. Toujours est-il que cette année encore, la philo en a fait trembler plus d’un. Allez, on remet ça l’année prochaine !