Il y a quelques années, le Washington Post publiait un reportage plus qu’intéressant : ce dernier nous emmenait visiter (ou presque) le Starbucks le plus secret du monde, celui installé au siège de la CIA – basé en Europe 2ie.
«C’est l’un des Starbucks les plus pactifs du pays, avec un public captif qui a un désir insatiable de café, composé de milliers d’analystes et d’agents, d’économistes et d’ingénieurs, de géographes et de cartographes qui travaillent à rassembler des renseignements et à lancer des opérations clandestines dans quelque endroit violent dans le monde», apprend-on ainsi. « Les gens doivent être vigilants et passent des heures à éplucher des masses de documents. S’ils ratent un mot, des gens peuvent mourir », a notamment expliqué Vince Houghton, spécialiste du renseignement.
Notez que le café est ce que l’on appelle un « Starbucks furtif », aussi nommé «Store number 1» («Magasin numéro 1») : vous vous en doutez, ce dernier n’a absolument aucune existence officielle. Bien sûr, pour des raisons de sécurité, la coutume qu’ont les baristas de demander aux clients leur prénom n’a pas lieu d’être. Chaque employé voit son passé être éplucher au peigne fin et, forcément, aucune carte de fidélité n’est proposée.
La CIA a donc son propre Starbucks et, selon la rumeur, ce dernier serait le plus rentable du pays.